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Le festival du film franco-arabe de Noisy-le-Sec se tiendra du 9 au 20 novembre

CINEMA

Le festival du film franco-arabe de Noisy-le-Sec se tiendra du 9 au 20 novembre

La 7ème édition du festival du film franco-arabe de Noisy-le-Sec se tiendra du 9 au 20 novembre dans le mythique cinéma Le Trianon, à Romainville (93).

La talentueuse Saphia Azzeddine, romancière franco-marocaine, également scénariste et réalisatrice, est la marraine de cette édition. Elle accompagne le cinéaste Costa-Gavras, parrain d’honneur du FFFA, dans son rôle d’ambassadeur du festival auprès des médias et des festivaliers. Ils seront présents lors de la soirée d’ouverture du festival, (9 nov.), et Saphia Azzeddine présentera son film Demi-sœurs le samedi 10 novembre à 14h30. 7 ans, l’âge de raison ?

Ce n’est évidemment pas ce que l’on attend d’une manifestation culturelle, mais il est important aujourd’hui de saluer le chemin parcouru durant ces sept années : le festival du film franco-arabe de Noisyle-Sec a su, avec enthousiasme, générosité et curiosité, devenir une des manifestations référentes en Ile-de-France dans le domaine du cinéma des pays arabes.

Enthousiasme, car c’est une joie de partir à la recherche de ces films qui nous font vibrer, réfléchir, ressentir et aimer…

Pour sa 7ème édition, le Festival du film franco-arabe de Noisy-le-Sec présente une trentaine de films, fictions et documentaires en avant-premières ou en sorties récentes, courts et longs, qui, loin des préjugés et des visions médiatiques stéréotypées, rendent compte de la multiplicité de points de vues des réalisateurs sur le monde arabe.

Générosité, car avec 44 projections sur 12 jours et de nombreux rendez-vous avec des invités et personnalités du cinéma l’envie du festival de partager des moments inoubliables de rencontres et d’échanges reste intacte.

Curiosité, car le FFFA est un voyage à la découverte de paysages cinématographiques allant de la France à la péninsule Arabique, en passant par le Maghreb, la vallée du Nil et le Croissant fertile, à travers des films qui se parlent, se répondent, nous parlent de mondes si éloignés… si proches, et se font l’échos du monde actuel.

Inédits & avant-premières

Côté inédits, 17, documentaire de la jordanienne Widad Shafakoj présenté en ouverture* du festival, plonge les spectateurs au cœur de l’équipe féminine de football de Jordanie, la meilleure du Moyen-Orient. Dans un pays où les femmes qui pratiquent un sport sont encore mal vues, cette compétition internationale est l’occasion de promouvoir leur place dans la société. 17 met aussi en lumière d’autres facettes du ballon rond : l’incroyable périple pour aller jusqu’en Coupe du Monde, les sacrifices nécessaires et le quotidien centré sur un entrainement rigoureux rythmé par des moments de complicité. Les documentaires des jeunes réalisatrices de cette édition nous parlent de la jeunesse, qu’elle soit d’Égypte, dans Rester vivants de Pauline Beugnies – une jeunesse qui veut continuer à croire que le soulèvement de janvier 2011 n’était pas vain – ou de France dans La bande des Français d’Aurélie Charon et Amélie Bonnin, qui interroge la jeunesse d’après les attentats de 2015. Après s’être attachée à la génération de sa mère (Nos mères, nos daronnes, présenté au FFFA 2017), la réalisatrice Bouchera Azzouz raconte sa génération dans On nous appelait Beurettes, un portrait drôle, émouvant et puissant de la première génération de femmes d’origine maghrébine nées en France. Enfin, en partenariat avec le Panorama des Cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient nous avons le plaisir de présenter le beau documentaire de Jacqueline Gozland, Mon histoire n’est pas encore écrite, qui retrace l’histoire de la Cinémathèque d’Alger fondée le 23 janvier 1965. Côté fictions inédites, les festivaliers découvriront deux premiers films. Benzine, de la tunisienne Sarra Abidi, décrit les autres victimes de la migration clandestine : les familles restées au pays (débat avec Nadia Meflah, critique de cinéma), et Jusqu’à la fin des temps de Yasmine Chouikh, magnifique fable aussi lumineuse que touchante, représentera l’Algérie aux Oscars 2019 ! Côté avant-premières, le festival montrera Yomeddine, premier film de l’égyptien AB Shawky, déjà remarqué au dernier Festival de Cannes où il était présenté en Sélection officielle (débat avec Samir Ardjoum, critique de cinéma); The Reports On Sarah And Saleem, second film du palestinien Muayad Alayan, Prix spécial du jury à l’International Film Festival de Rotterdam 2018, et le film The Journey (Bagdad station) du réalisateur irakien Mohamed AlDaradji, qui représentera l’Irak aux Oscars 2019… et fera la Clôture du FFFA !

Reprises

Les festivaliers pourront également voir – ou revoir – des films récents. Côté fictions, cinq films découverts lors du dernier festival de Cannes seront présentés : Capharnaüm, de Nadine Labaki (rencontre avec Anne-Dominique Toussaint, productrice) ; Sofia de Meryem Benm’Barek ; Mon tissu préféré de Jaya Jiji ; Shéhérazade de Jean-Bernard Martin et Mon cher enfant de Mohamed Ben Attia. Pour compléter sa programmation fiction, le FFFA a choisi de montrer Tazzeka de Jean-Philippe Gaud autour d’une rencontre dégustation de mets orientaux, Volubilis, de Faouzi Bensaïdi, ainsi que Demi-sœurs la dernière co-réalisation de Saphia Azzeddine, marraine de cette édition, qui viendra le présenter au public ! Côté documentaires, un immanquable : le nouveau film de Stefano Savona mêlant prises de vues réelles et scènes d’animations, Samouni Road, également découvert au dernier Festival de Cannes, sera présenté en présence de Pénélope Bortoluzzi la co-scénariste et productrice du film.

Parmi les autres reprises, le festival à choisi de montrer Des figues en avril, portrait drôle et bouleversant de Messaouda Dendoune filmé par son fils, Nadir Dendoune ; Retour à Bollène récit lucide, précis et émouvant de Saïd Hamich et Home Sweet Home de la libanaise Nadine Naous (à l’Auditorium de la Médiathèque).

Autres Rendez-vous

Le FFFA c’est aussi des courts métrages avec la projection des deux courts-métrages primés lors du Festival du film franco-arabe d’Amman 2018, en présence des lauréats, et un concours de courts métrages qui permettra aux lauréats d’aller présenter leur film lors de la prochaine édition du festival en Jordanie Autres rendez-vous : un hommage à Youssef Chahine en deux films – Le Sixième jour (1986) et Le Destin (1997), un film jeune public Le Voleur de Bagdad de Ludwig Berger, Michael Powell et Tim Whelan, des rendez-vous musicaux, une conférence, des dégustations de mets orientaux et la présentation d’une Vidéo Art à la Galerie d’Art Contemporain.

HORS-LES-MURS

Samedi 10 Novembre La Galerie d’Art contemporain 1, rue Jean Jaurès 93130 Noisy-le-Sec Ya Rayi de Katia Kameli (Vidéo art, 18’50, 2017) Projection et rencontre avec l’artiste Katia Kameli et Élise Atangana, à 18h. Entrée libre Samedi 17 Novembre Médiathèque Roger-Gouhier 3, Rue Jean Jaurès, 93130 Noisy-le-Sec Home Sweet Home, de Nadine Naous (Liban, Documentaire, 2014). Rencontre avec Nadine Naous à 18h. Entrée libre sur réservation : 01 83 74 57 61

 




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