Nous sommes nombreux à exhorter le FFS à refuser fermement et clairement les pseudo-législatives ou élections locales et à rejeter toute participation aux plans de légitimation du système des bouffons.

Au moment où nous espérons fortement encore que Jil Jadid revienne sur sa bifurcation préjudiciable au processus révolutionnaire en cours, le FFS ne va quand même pas franchir le pas de la honte ?! Ce n’est pas, ce n’était pas sa culture et c’est inopérant.

De jour en jour, « L’Algérie nouvelle » est une Algérie lancée sur une pente moyenâgeuse : pouvoir militaire toujours renforcé, imamisation des rapports sociaux, menaces permanentes, censures politiques et scientifiques, arrestations, emprisonnements, tortures, viols restent plus que jamais les méthodes de gestion des affaires publiques… Le FFS n’a rien à y faire.

L’accompagnement du Hirak qui fait face à la radicalité et à la psychorigidité du pouvoir est la seule voie possible pour sortir de l’impasse, pour mettre fin à la mécanique grotesque et maléfique mise en place depuis 1962. Renforcer encore et toujours les rangs du Hirak/Amussu est le chemin de l’histoire, la voie de l’honneur, l’issue à la crise.

Ce 22 février 2021 doit être l’heure du sursaut, du rebondissement pour rendre au peuple algérien toute sa dignité, toute sa souveraineté !

C’est un impératif historique et les partis politiques qui se réclament de la mouvance démocratique doivent joindre, en avant-gardistes, leurs forces au peuple en lutte.

Tout autre calcul serait spéculation et ne peut, en aucun, être justifié en ces temps décisifs. Il apporterait discrédit à leur auteur et crédit au système arbitraire.

Gloire aux militants de terrain !