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Le FFS tient son conseil national à huis clos

Plongé dans une grave crise organique

Le FFS tient son conseil national à huis clos

Depuis la mort de Hocine Aït Ahmed, rien ne va plus au FFS. Et depuis quelques mois, on assiste à une bataille à fleurets mouchetés entre les différents clans. Dernier épisode ? La démission de Laskri du présidium qui tient le parti. Alors la base exige l’organisation d’un congrès. En attendant, les travaux de la session extraordinaire du conseil national du Front des forces socialistes (FFS) ont débuté vendredi à Alger avec pour ordre du jour l’examen de la situation interne du parti, marquée par une crise organique.

Présidée par le Premier Secrétaire national du parti, Mohamed Hadj Djilani, cette session se déroule à huis clos sur fond d’une instabilité organique à la suite de la démission de trois membre de l’instance collégiale du parti qui en compte cinq. Il s’agit d’Ali Laskri, Saïda Ichalamène et Rachid Hallet.

A la lumière de cette situation, la convocation d’un congrès extraordinaire du parti devient une revendication exigée par des militants lors de la réunion du conseil national tenue le 16 février dernier.

En annonçant sa décision de se retirer de cette instance, M. Laskri avait écrit, dans une lettre adressée au parti, que son retrait « implique automatiquement l’organisation d’un congrès extraordinaire sur le plan statutaire », invoquant notamment l’article 48 des statuts du parti qui stipule que « si le nombre des membres de l’instance présidentielle est réduit à moins de trois (3), un congrès extraordinaire est convoqué pour élire une nouvelle Instance présidentielle ». 

Le 5e congrès ordinaire du FFS remonte à mai 2013, alors que la tenue du 6e congrès était programmée pour mai 2017, rappelle-t-on.

Auteur
APS/ La rédaction

 




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