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Le Front antirépression et pour les libertés est né

Front antirépression

A l’appel des forces du Pacte pour la démocratie (PAD), les premières assises constitutives du Front antirépression et pour les libertés se sont tenues samedi 05 mars 2022, à Alger, au siège du MDS.

Ce front constitué de partis politiques, comme le RCD, le PST, le MDS et des ONG de défense des droits de l’homme, comme la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme se fixe comme objectifs :
– La cessation immédiate de la répression .
– La libération inconditionnelle de tous les détenus politiques et d’opinion et leur réhabilitation pleine et entière .
– L’ouverture du champ médiatique et politique.
– La consécration de l’effectivité des libertés individuelles et collectives par l’abrogation des lois liberticides et de toutes les dispositions pénales contraires aux conventions internationales ratifiées par l’Algérie, notamment les articles 87 et 144 du code pénal.
L’assemblée constitutive a désigné une coordination de 21 membres et a adopté une charte et une déclaration de proclamation.

Trois ans d’arbitraire et de terreur

Depuis 2019, et l’incapacité du mouvement de dissidence populaire à imposer un agenda de changement profond dans la gouvernance, le peuple algérien vit sous un état d’urgence qui ne dit pas son nom. L’arbitraire et la censure dans les médias sont devenus ordinaires.
Plus de 330 détenus d’opinion et politiques sont croupissent dans les prisons. Des dizaines d’entre eux, parce qu’appartenant au Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) ou au mouvement islamiste Rachad sont accusés de « terrorisme ». Pourtant, aucun acte de violence ni de terrorisme n’est commis par ces deux organisations que tout partage.
Alors même qu’une crise économique brutale a paupérisé des pans entiers de la société, le régime joue sur la peur et la terreur pour imposer le silence et empêcher tout mouvement de protestation.
L. M.
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