Le journaliste Abdelkrim Zeghilèche a été condamné, lundi, à deux ans de prison ferme pour « atteinte à l’unité nationale » et «outrage au chef de l’Etat».

Le journaliste Abdelkrim Zeghilèche a été condamné, lundi 24 août, à deux ans de prison ferme pour « atteinte à l’unité nationale» et « outrage au chef de l’Etat », selon l’un de ses avocats.

Cette lourde peine survient dans un contexte de brutale répression contre des journalistes, des blogueurs et les militants du Hirak/Amussu, le mouvement de dissidence populaire antirégime qui a conduit au limogeage d’Abdelaziz Bouteflika.

Il est notamment reproché à Abdelkrim Zeghileche, détenu depuis le 24 juin, des publications sur Facebook appelant à la création d’un nouveau parti politique.

Abdelkrim Zeghileche a été placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction du tribunal de Ziadia (Constantine) et se trouve à la prison de Koudia depuis le 23 juin dernier.

Le procès alors a été initialement programmé pour le 10 août au tribunal de Ziadia, puis renvoyé à l’audience de ce 17 Août.

Le procureur avait requis 3 ans de prison ferme et une amende de 100 000 dinars contre Abdelkrim Zeghileche le 17 août, lors de son procès au tribunal de Ziadia.