29 mars 2024
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Le ministère de la Défense accuse le MAK de « terrorisme »

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Le ministère de la Défense accuse le MAK de « terrorisme »

Le ministère de la Défense nationale (MDN) a rendu public un communiqué dans lequel il accuse le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) d’être à l’origine de « planification d’attentats ».

De très lourdes accusations sont portées cette fois contre le mouvement indépendantiste que dirige Ferhat Mehenni. « Dans la poursuite des investigations sécuritaires relatives à l’opération menée, la fin du mois de mars 2021, par les services de sécurité relevant du MDN, ayant permis le démantèlement d’une cellule criminelle composée de partisans du mouvement séparatiste « MAK », impliqués dans la planification d’attentats et d’actes criminels lors des marches et des rassemblements populaires dans plusieurs régions du pays, en sus de la saisie d’armes de guerre et d’explosifs destinés à l’exécution de ses plans criminels, une dangereuse conspiration ciblant le pays, fomentée par ledit mouvement a été dévoilée », précise écrit le ministère de la Défense dans son communiqué. 

La même source évoque « les graves aveux donnés par l’ex-membre du mouvement subversif ‘MAK’, le dénommé H. Nouredine, aux services de sécurité ». Celui-ci, selon le MDN, a « révélé l’existence d’un plan criminel perfide visant à perpétrer ces attentats pour exploiter, ensuite, les images dans leurs campagnes subversives et implorer l’intervention étrangère dans les affaires internes du pays ».

Le ministère de la Défense ajoute que « ce plan a levé le voile sur l’implication de plusieurs membres du mouvement séparatiste ‘MAK’, ayant bénéficié d’entrainements au combat à l’étranger avec le financement et le soutien de pays étrangers ».

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C’est la première fois que le MAK qui se revendique comme un mouvement politique pacifique et indépendantiste est directement accusé de terrorisme.

Il y a quelques jours, dans un précédent conseil des ministres, publié le 7 avril, le communiqué de réunion ministérielle affirmait que « l’Etat ne tolérera pas l’exploitation des marches du mouvement populaire (Hirak) par des groupes séparatistes et des mouvances illégales proches du terrorisme ». Le ton était donné. 

Depuis, le régime a actionné ses relais médiatiques dont ses bateleurs, comme un certain Youtubeur basé à Londres pour faire porter toutes sortes d’accusations contre le mouvement indépendantiste kabyle. 

Cette montée de tension n’est pas étrangère avec l’approche des législatives largement décriée par la population et les centaines de milliers de manifestants les vendredis et mardis. 

Il faut rappeler que pendant la présidentielle et le référendum constitutionnel du 1er novembre dernier, il y a eu zéro votants dans cette région. 

Auteur
Yacine K.

 




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