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Le ministère de l’Energie et l’initiative « Desertec » signeront un mémorandum d’entente en avril

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Le ministère de l’Energie et l’initiative « Desertec » signeront un mémorandum d’entente en avril

Un premier mémorandum d’entente devra être signé, au mois d’avril prochain, entre le ministère de l’Energie et l’Initiative Dii Desert Energy relatif au développement des énergies renouvelables, a affirmé, jeudi à Alger, le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab.

Répondant à la presse en marge d’une séance consacrée aux questions orales à l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Arkab a fait savoir que le secteur poursuivait les consultations avec les responsables de ladite initiative pour l’évaluation des voies et moyens d’élargir la coopération bilatérale, dans l’objectif de réaliser des centrales électriques photovoltaïques et de lancer la transition technologique, à travers le recours aux meilleures techniques garantissant l’efficacité énergétique.

Pour le ministre, le programme du gouvernement, issu des engagements du président de la République, incluant un point central, à savoir « la transition énergétique », comprend un programme dont la mise en œuvre est en cours pour procéder à la transition de l’énergie électrique produite à partir du gaz vers l’énergie électrique photovoltaïque.

Le ministère de l’Energie avait indiqué que l’Algérie était intéressée par la coopération avec le consortium allemand DII Desert Energy (Desertec) afin de renforcer les capacités de production d’énergies renouvelables et mieux encore les intégrer dans le système électrique algérien.

En 2009, l’initiative Dii Desert Energy a lancé l’idée sur la mise en œuvre de projets d’énergies solaire et éolienne dans les déserts d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient (MENA).

Vers la production de 4.000 Mégawatts d’électricité durant les trois prochaines années 

Selon M. Arkab, l’Algérie produit actuellement 400 mégawatts d’électricité, un chiffre appelé à atteindre, durant les trois prochaines années, les 4.000 mégawatts pour la couverture des besoins en matière d’énergie, actuellement, produite seulement à partir du gaz naturel.

Le secteur poursuivra, a-t-il dit, le recours aux centrales électriques fonctionnant au gaz et à la vapeur, tout en intensifiant l’utilisation des énergies renouvelables dont les panneaux photovoltaïques, les stations éoliennes et  l’énergie de biomasse.

A une question sur la disponibilité des panneaux au plan local, M. Arkab a indiqué que  » ces panneaux exigés par le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, sont disponibles sur le marché local qui assure plus de 100 mégawatts/an de panneaux photovoltaïques ».

Précisant que ces panneaux seront exploités dans l’éclairage public, le premier responsable du secteur a affirmé que l’administration consommait 27% de l’énergie produite, dont l’éclairage public consommant 12%, soit 15.600 mégawatts, d’où l’accélération de sa substitution par les énergies renouvelables notamment les panneaux photovoltaïques disponibles localement et ce, en coordination avec les ministères de l’Environnement et des énergies renouvelables et de l’Intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du territoire.

Auteur
APS

 




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