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Le ministre des Affaires religieuses Mohamed Aïssa tacle l’Eglise protestante

RELIGION

Le ministre des Affaires religieuses Mohamed Aïssa tacle l’Eglise protestante

Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a affirmé, mercredi à Alger, que l’Eglise protestante d’Algérie « ne s’est pas conformée » à la législation relative aux associations, indiquant que « la voix de cette Eglise sera entendue lorsqu’elle aura officialiser sa situation vis à vis de l’Etat algérien ».

Réagissant, dans une déclaration à la presse en marge d’une session de formation au profit des Imams, au communiqué rendu public récemment par l’Eglise protestante d’Algérie, M. Aïssa a indiqué que « la voix de l’Eglise protestante sera entendue, lorsqu’elle aura officialisé sa situation vis à vis de l’Etat algérien ».

Il a ajoute que Eglise « ne respecte pas les lois algériennes et ne s’est pas conformée à la loi de 1990 relative aux associations, ni à celle de 2012 ».

Exprimant le souhait de voir cette Eglise se conformer à la prochaine loi sur les associations, dont la promulgation est prévue en 2019, le ministre a ajouté que « sans cela, elle ne pourra pas bénéficier du même traitement que l’Eglise catholique qui respecte les lois de la République algérienne ».

« Le peu de familles algériennes pratiquant le christianisme ne posent aucun problème, mais ceux qui les suscitent sont ceux (…) qui ne respectent pas les lois de l’Etat algérien et ne veulent pas s’y conformer », a soutenu M. Aïssa, rappelant, dans ce sens, que la commission nationale des cultes autres que musulmans qu’il préside personnellement « n’a été destinataire d’aucune demande émanant de l’Eglise protestante, contrairement aux Eglises catholique et anglicane ».

Déplorant, l’attitude des associations protestantes « qui se plaignent de l’Algérie auprès d’organisations internationales », le ministre à réitéré que la législation algérienne « ne fait aucune distinction entre religions », rappelant que l’article 42 de la Constitution garantit la liberté du culte.

« Il ne s’agit ni d’un problème de liberté d’exercice du culte, ni d’intimidations mais simplement d’un Etat qui veut que ses lois soient respectées et qui respecte ceux qui s’y conforment », a-t-il conclu.

Auteur
APS

 




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