Le président de la cour d’Alger a rejeté la demande de récusation de la composante de la chambre d’accusation déposée par le collectif de défense du journaliste El Kadi Ihsane.
C’est donc la même composante de la chambre d’accusation près la cour d’Alger qui était à l’origine le 15 janvier 2023 de la violation de droit de défense d’El Kadi Ihsane et de son droit à un procès équitable qui statuera le 05 mars 2023 sur sa demande de liberté provisoire. C’est dire que les choses ne se déroulent pas comme la défense le souhaite. Si l’on ajoute les graves déclarations particulièrement offensantes de Tebboune, il y a lieu de croire que le pouvoir en veut au détenu d’opinion El Kadi Ihsane.
Le procès du journaliste et détenu d’opinion El Kadi Ihsane, est programmé pour le 12 mars 2023 devant la section correctionnelle près du tribunal de Sidi M’hamed.
Il n’a été retenu contre lui qu’une accusation parmi les quatre, sur la base desquelles les pouvoirs publics ont engagé leurs poursuites.
Le juge d’instruction près le tribunal de Sidi M’hamed a abandonné et décidé le non-lieu pour les trois accusations relevant du criminel. A cet effet, il a décidé de renvoyer l’affaire devant la section correctionnelle près le tribunal de Sidi M’Hamed.
La chambre d’accusation près de la cour d’Alger n’a pas tranché sur la demande de liberté provisoire déposée par la défense et elle a reporté sa décision pour le 05 mars 2023 en attendant l’examen de la requête des avocats quant à la récusation de la composante de la chambre d’accusation.
Un non-lieu partiel et renvoi devant le tribunal, à savoir que le juge d’instruction n’a retenu que des délits en abandonnant les accusations criminelles.
La programmation du dossier du détenu d’opinion, le journaliste Kadi Ihsane, devant la section correctionnelle près du tribunal de Sidi M’hamed, Alger, ne risque pas de tarder.
L.M./Cnld