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Le Rassemblement action-jeunesse a tenu son université d’été à Bgayet

Mouvement associatif

Le Rassemblement action-jeunesse a tenu son université d’été à Bgayet

L’université d’été du Rassemblement Action-Jeunesse (RAJ) un espace de rencontre et d’échanges-citoyens.

C’est à travers les  différentes conférences, les tables ronds, des ateliers et des moments festifs et culturels, que les universités d’été créent chaque année durant trois jours un espace de débats sur l’ensemble des questions qui préoccupent la jeunesse notamment la société Algérienne.

L’association Rassemblement action-jeunesse (RAJ) a organisé son université d’été au camp  Mam-tour, situé dans la commune de Tichy relevant de la wilaya de Bgayet. La rencontre a eu pour objectif de débattre tous les problèmes socio-économiques, politiques et sociales du pays. Mais cette année, la question de la jeunesse et la politique de l’emploi a eu la part du lion dans les débats. 

Selon le président de l’association RAJ, Fersaoui Abdelwahab, cette rencontre a permis de regrouper 200 personnes venues de plusieurs wilayas, telles que, Tizi-Ouzou, Bouira, Bejaia, Batna, Constantine, Sétif, Oran, Tlemcen, Oued Souf, Alger et autres…

Selon le président “cette  rencontre s’affirme chaque année un peu plus comme un moment de mobilisation, de convergence, de solidarité, notamment avec les migrants subsahariens, et les acteurs de la société civile malmenés, l’éducation”. Cette université d’été est avant tout un espace de débat entre associations et experts, de partage et de réflexion, selon les organisateurs.

Des conférences sont animées par des économistes, des chercheurs et des syndicalistes sur la politique économique du gouvernement et la problématique de l’emploi en Algérie qui demeure une préoccupation majeure.

Un panel d’intervenants a défilé durant les trois jours: le coordinateur national du comité de défense des droits et des chômeurs (CNDDC ), des représentants de Racontes-Arts,le président du syndicat de la santé (SNPSP), un vice-président de l’APW de Tizi-Ouzou, Khoudir Madani, Mohamed Achir, Mourad Ouchichi, Ammar Belhimer, Dr Lyes Merabet, Abdelmalek Albek, Elhadi Hissane, Achour Idir, Samir Larabi,et enfin Soumia Salhi, militante des droits des femmes et syndicaliste. 

Il va de soit que les différentes politiques économiques adoptées par les gouvernements ont produit un impact négatif sur le marché de l’emploi et son attractivité. Aussi, selon plusieurs intervenants, les dispositifs mis en place, à l’image de l’ANSEJ, CNAC etc, ont lamentablement échoué. Faute d’un accompagnement efficient, de suivi et d’évaluation, ces mécanismes n’ont permis d’offrir aucune solution de sortie du chômage structurel qui touche de larges pans de la jeunesse, y compris la plus diplômée.

Les travaux de l’université d’été de cette année ont été dédié à Aissat Idir, un des fondateurs de l’UGTA historique et à travers lui à tous syndicalistes qui luttent pour la dignité des travailleurs et les travailleuses.

 

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




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