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« Le seul crime de Benzema c’est de s’appeler Karim », tonne Mathilde Panot

Zidane Benzema

La députée Mathilde Panot, membre du parti de la gauche française LFI (La France Insoumise), a pris la défense du footballeur Karim Benzema au cours d’une intervention à l’Assemblée Nationale le 23 octobre. Zidane revient sur sa relation avec Benzema.

Benzema essuie de nombreuses attaques depuid le 7 octobre. L’attaquant français, auteur d’un tweet de soutien aux victimes de l’offensive israélienne à Gaza,  avait subi les foudres d’une frange de la classe politique. En tête de cette fronde, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin qui l’accusait de liens avec les Frères musulmans, organisation politico-religieuse considérée comme terroriste par de nombreux pays.

Mathilde Panot, seule, a réagi à ces accusations au détour d’un discours enflammé portant sur la position de la France quant à la résolution du conflit entre Israël et le Hamas. « La France de Darmanin est devenue le pays où le seul crime de Benzema est de s’appeler Karim », a-t-elle ainsi dénoncé. Son intervention a été copieusement huée par une Assemblée n’ayant pas digéré le refus de LFI de qualifier l’attaque du 7 octobre de terroriste.

La position des Insoumis tranche avec le reste de la classe politique. C’est le seul parti à l’Assemblée à tenir un discours sans concession sur la question palestinienne. Tous les autres partis se sont alignés sur les thèses israéliennes, fermant même les yeux sur les bombardements de Gaza. Et ne pipant mot sur la punition des habitants de cette bande de 2,3 millions d’habitants par Israël suite à l’attaque meurtrière du 7 octobre par le Hamas.

Zidane : « je suis un peu le grand frère de Karim »

Dans le documentaire intitulé Ballon d’Or 2022, La Course vers l’éternité, diffusé sur La Chaîne l’Equipe en prime ce lundi 23 octobre, Zinédine Zidane est revenu sur sa relation spéciale avec Karim Benzema. Un témoignage tout en éloge.

« Je suis presque un grand frère pour Karim. On a à peu près le même parcours. Lui est Lyonnais, moi je suis Marseillais. On était de simples joueurs de quartiers, de banlieues. Ça n’a pas été facile au départ, mais on avait un rêve de pouvoir devenirs footballeurs professionnels » a confessé l’ancien meneur de jeu des Bleus. Puis il ajoute :  « Le village de sa famille n’est pas très loin du mien, On a les mêmes origines, on est de la petite Kabylie près de Bejaia. Tout nous rassemble » abonde Zidane.

Avec Afp

 

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