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Le SNM refuse que la magistrature soit accusée de n’agir que sur injonction

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Le SNM refuse que la magistrature soit accusée de n’agir que sur injonction

Le Syndicat national des magistrats (SNM) a exprimé, samedi, le rejet des accusations portées contre les magistrats de « n’agir que sur injonction ».

Dans un communiqué rendu public au terme de la 1ère réunion de son bureau exécutif, suite au renouvellement complet de ses structures, et signé par son nouveau président, Issaâd Mebrouk, le SNM a affiché « un rejet absolu de toutes les accusations portées contre la magistrature et ses hommes à travers le recours, de plus en plus répété, de nombreuses parties officielles et non-officielles, à la présentation d’une image stéréotypée d’une justice n’agissant que sur injonction ».

Les magistrats « refusent qu’on traite avec eux comme un appareil qui n’entre en action que sur ordre ou sur convocation », soutient le SNM mettant en exergue l’attachement des juges à « leur droit constitutionnel, réclamé par le peuple, d’être un pouvoir indépendant assumant ses missions conformément aux principes de légalité et de justice et suivant une approche d’impartialité et d’équité ».

Le syndicat rappelle aussi « l’appel pour une Algérie nouvelle implique un appel pour l’indépendance de la justice. Une justice qui doit être débarrassé de toutes les embûches matérielles et humaines. C’est ce que vous voulons atteindre en vue de contribuer d’une manière efficace à faire sortir le pays de la crise et l’amener vers des rivages sûrs, avec le peuple souverain dans le cadre des institutions constitutionnelles qui expriment sa volonté libre ».

Le SNM a tenu à souligner que les magistrats « se tiennent à équidistance de toutes les catégories sociales et appellent tout un chacun à leur accorder la confiance voulue, sans tutelle ou pression ».

 Pour le SNM, « la seule garantie et protection de la Justice et des juges ne peut émaner d’aucune partie en dehors de l’autorité judiciaire, mais se matérialiser à travers un ensemble de procédures consacrant l’indépendance totale des magistrats, à commencer par le respect des lois et la révision des structures, régissant le travail du magistrat et son parcours professionnel ».

A ce propos, le Syndicat des magistrats assure qu’il veillera à garantir, aux magistrats, « le soutien matériel et moral face à toute atteinte, par des déclarations, des insinuations ou tout autre acte matériel, à leur intégrité et à leur indépendance, en se constituant partie civile ».

Estimant qu’il « ne saurait y avoir de justice indépendante et protégée avec les lois et structures régissant actuellement le parcours professionnel du juge, et qui ont prouvé leur inefficacité », le SNM soutient que « l’appel à la liberté de l’Algérie nouvelle implique obligatoirement l’appel à la liberté et à l’indépendance de la justice et son affranchissement de toutes les entraves matérielles et humaines ».

En conclusion, le SNM a mis en avant « son engagement à contribuer de manière efficace à faire sortir le pays de sa crise pour le mener à bon port avec le peuple souverain, dans le cadre de ses institutions constitutionnelles qui expriment sa volonté libre ».

Auteur
APS

 




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