Hocine Djidel, sociologue résidant en France, arrêté dimanche à son retour d’Alger, au niveau de la salle d’embarquement, a été libéré après 9 heures d’interrogatoire.  

Sale temps pour les libertés en Algérie. Malgré l’espoir né du mouvement populaire, le système en place n’est pas prêt d’oublier ses pratiques autoritaires.

Hocine Djidel qui était revenu chez lui pour quelques jours à Bordj Bou Arréridj a subi la question pendant 9 heures de questions assorties d' »atteinte à l’institution judiciaire » à Alger.

Si Hocine Djidel a finalement été libéré à 3 heures du matin après cet éprouvant épisode, les harcèlements judiciaires contre les journalistes et militants des droits de l’homme se poursuivent.  

Me Salah Dabouz, lui, arrêté dimanche 7 avril, a été transféré à Ghardaia. Hadj Gharmoul qui a été arrêté pour avoir dénoncé en janvier le cinquième mandat de Bouteflika croupit toujours en prison. .