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Le tribunal administratif d’Alger juge «illégale» la grève des médecins résidents

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Le tribunal administratif d’Alger juge «illégale» la grève des médecins résidents

Le tribunal administratif d’Alger a jugé «illégale» la grève cyclique initiée par le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP), a indiqué hier un communiqué du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.

«Statuant en référé, le tribunal administratif d’Alger a prononcé lundi l’illégalité de la grève cyclique initiée par le Syndicat algérien des paramédicaux», a précisé la même source. A cet effet, a ajouté le communiqué du ministère, l’administration est «tenue de respecter les dispositions juridiques régissant les relations de travail et celles du statut général de la Fonction publique».

Pour le ministère, s’agissant d’une grève déclarée «illégale» par la justice, «ceux qui se déclarent en grève et ne rejoignent pas leur poste de travail sont en réalité en situation juridique d’abandon de poste et s’exposent à des mesures administratives diverses, à commencer par les retenues sur salaire non plafonnées». Le ministère de la Santé a réitéré sa «disponibilité» au dialogue «constructif» et invite la direction du SAP à «se conformer à la loi et à cesser sa grève illégale».

Le corps paramédical, qui avait poursuivi lundi sa grève cyclique (3 jours par semaine) pour la deuxième semaine consécutive, a soumis à la tutelle plusieurs revendications socioprofessionnelles ayant notamment trait à la carrière professionnelle, aux primes d’encadrement et de documentation, à la sécurité dans les hôpitaux, à la formation et au recrutement des infirmiers titulaires de diplômes de licence.

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Avec APS

 




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