5 décembre 2024
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Le zèle bien mal récompensé des partis ayant soutenu la candidature de Tebboune 

La quinzaine de  chefs de partis politiques ayant soutenu la candidature d’Abdelmadjid Tebboune à un deuxième mandat présidentiel ont dû avaler leur chapeau, après l’annonce  du remaniement ministériel opéré, il y a trois jours. 

Et pour cause, le zèle qu’ils ont mis à défendre la candidature pour un deuxième mandat de l’actuel locataire du palais El Mouradia a été bien mal récompensé. 

Aucune personnalité issue de leurs rangs ne figure dans la nouvelle équipe gouvernementale dirigée par Nadir Larbaoui.

A l’exception du RND dont son ancien chef, Zitouni est toujours ministre, ni le FLN, ni le parti El Moustaqbal ni aucun parmi les soutiens partisans qui espéraient constituer une coalition présidentielle autour de l’actuel chef de l’État, n’ont eu droit au retour d’ascenseur qu’ils attendaient de la part de celui qui les a traités avec une condescendance humiliante. 

Même le parti du désormais invisible Bengrina dont les bouffonneries ont plus agacé que fait rire dans les chaumières n’a pas eu droit à un strapontin ministériel dans le nouveau cabinet de Nadir Larbaoui. 

Pire, le parti de la construction nationale a perdu les deux portefeuilles qu’il détenait dans la précédente équipe gouvernementale, à savoir celui de la pêche et celui de la formation professionnelle.

Idem pour le parti Al Moustaqbal dirigé le député Boutbig, qui lui aussi a perdu le ministère des Relations avec le parlement qu’il détenait dans le premier gouvernement Larbaoui et occupé par Basma Azouar qui a cédé son poste à Kawthar Krikou. 

Le Front de libération nationale, parti majoritaire au Parlement (grâce à la fraude que l’on sait), a également perdu le portefeuille du ministère de la Justice, qui était détenu par le l’ex-candidat malheureux à la direction du parti, Rachid Tabbi.

Contrairement aux rumeurs qui avaient circulé avec insistance sur la possibilité de voir le FFS et le MSP, les deux partis qui ont accepté de faire la courte échelle à Tebboune, à intégrer le premier gouvernement du président au cours de son deuxième mandat, ont été ignorés. 

Samia Naït Iqbal

5 Commentaires

  1. Par définition un opportuniste est un lache capable de ventre sa mère pour de l’argent car il n’a ni honneur et ni dignité.
    Comment dan ce cas des gens pareils puissent gagner la confiance de ceux qui les font travailler, leurs maitres ?
    Un Rkhiss restera toujours un rkhiss sans aucun respect ni confiance.

  2. A Chaaaaahhhhhhhhhhhhhhhh! Enfin une décision sensée du président fainéant. La prime à la SERVILITÉ, gracieuseté 3amkoum Tebboune qui vous a jetés comme des vieilles chaussettes sales et trouées.

  3. Une excellente expression ya Larnaque: « La prime à la SERVILITÉ » !!!
    Je me demande si Amchiche botté va recevoir la sienne !
    Ils ne feront jamais confiance ni repecter les rkhiss et les traitres.
    Comment faire confiance a des girouettes et des serpents qui marchent sur leur ventre ?

  4. Ce qui est navrant, c’est que vous vous parlez d’une ecurie et utilisez des termes d’une usine moderne, plutot que des khra, zbel, et genre. Tant que vous continuez a faire semblant d’etre journaliste, eux font semblant de faire du politique. Mais, le rappele Slimane, ces khortis sont cuisine’s maison et la maison sait de quoi et comment ils sont faits ! Si on les laisse faire le semblant de bolitik c’est qu’ils savent qu’ils sont ABSOLUMENT INUTILE, voir NOCIFS a la societe’. Reguardez de vos propres yeux, qu’est-il possible de faire avec de tells PIGs, sinon des sandwichs Kasher?

    Au passage, au dernier compte, de vendredi dernier, la KAMALA aurait depense’ 1,6 Milliard de dollars pour sa campagne a elle seule, c.a.d. en moins de 3 mois. 4 fois plus que le parti Republicain pour tous ses candidats.

  5. Qu’il y est ou non un remaniement ministériel, le résultat est le même, c’est la continuation du système. Pour la simple raison que ces ministres ne font que de la figuration. Tout comme ce président d’ailleurs. Tant que la manne des hydrocarbures pourra servir de carburant à ces gouvernances successives et que le Bon peuple n’en recevra que les miettes que le pouvoir daigne lui verser tout en le berçant de belles promesses qui ne coûtent rien, la séance du guignol gouvernemental continuera. Le pouvoir, invisible et prédateur, n’est pas au conseil des ministres, ni à l’assemblée.

    Le zèle bien mal récompensé des partis ayant soutenu la candidature de Tebboune…Allons! Allons soyons lucides! Qu’est ce qu’un parti politique dans un pays où le peuple ne croit plus en la démocratie depuis longtemps ? D’autant qu’on ne l’a jamais éduqué ce Bon peuple pour parvenir à la construire et à la faire vivre cette démocratie hypothétique. Vu le système scolaire et la pédagogie qui a cours dans notre éducation nationale, c’est normal et voulu. A partir d’une société arabo islamique telle que l’ont façonnée au fil du temps des ministres incapables, plus soucieux de religion que de civisme et de rationalisme, durant des années et des années , on ne peut pas raisonner comme si nous vivions dans une vraie démocratie.

    Ainsi, notre société est figée dans le passé. La classe dirigeante au pouvoir depuis 60 ans s’appuie sur la manne pétrolière pour perdurer et nous faire croire que c’est grâce à sa gouvernance que l’Algérie est la première en ceci et en cela. De même que le discours convenu parle de « nos immenses richesses et de notre jeunesse bien formée » … comme pour mettre un point final à toute contestation, mais, en oubliant d’évoquer la fuite des cerveaux et la désespérance d’un grand nombre de jeunes, de nos dépendances alimentaire, scientifique et technique. Et c’est même cette désespérance qui prouve que le parti politique, quel qu’il soit, n’a jamais été un instrument sur lequel cette jeunesse pouvait compter et assurer son avenir. C’est par l’engagement de citoyens se sentant responsables de l’avenir de leur pays qui crédibilise le parti politique. Mais ce politicien algérien qui cherche la bonne place avec les avantages adéquats, n’est rien d’autres qu’une façade derrière laquelle œuvre la dictature… Et peut être qu’ils ont été récompensés d’une autre manière.

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