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L’égalité femmes – hommes, comme valeur fondamentale du Mouvement

REGARD

L’égalité femmes – hommes, comme valeur fondamentale du Mouvement

Le mouvement du corps accompagné par une gestuelle des mains qui pointaient vers le ciel à la recherche d’un absolu. Le pied gauche aérien illustre la beauté du geste, le pied droit souffrait dans sa ballerine pour maintenir la forme de la figure de la danse classique interprétée.

La pose était réfléchie pour donner une épaisseur visuelle à l’emblème national en arrière-plan. Quelle était cette fée qui avait imaginé cette image visuelle ? Pour hausser vers le haut la symbolique de la révolution du sourire mise en avant par tout son peuple. Elle adapta l’art de la danse classique avec l’humour algérien pour symboliser les vertus de la lutte pacifique.

Un vrai tableau, que seules l’imaginaire aiguisé par le talent et la hauteur d’esprit, des jeunes filles algériennes étaient capables de faire découvrir au monde entier, la qualité et la magnificence de la femme algérienne moderne.

Plusieurs d’autres femmes avaient donné une image positive du pays. Elles s’étaient généralement montrées disponibles pour user d’un humour subtil qui dévoila, aux yeux du monde, la qualité de l’esprit de finesse du peuple algérien.

Les cheveux en volume posés sur les épaules, le regard expressif résolument tourné vers l’avenir, les yeux brillaient intensément comme pour vouloir exprimer la hâte d’en finir avec la médiocrité. Les visages épanouis portés par le bonheur de l’ambiance bon enfant qui régnait autour d’elles. La marche majestueuse dans un climat festif apportait la bonne humeur.

Ces jeunes filles empreintes d’un esprit libre, manifestaient au même titre que les hommes. Elles apportaient la couleur et la beauté de la jeunesse de leurs corps et se battaient pied-à-pied, sans se départir de leurs courages, avec les hommes. Les femmes avaient occupé l’espace pour mettre fin au système tant décrié par l’ensemble des algériens.

Elles scandaient en phase avec les hommes les slogans sur la liberté, l’égalité et la fraternité. Elles apportaient des innovations dans les formulations propres à leurs revendications. Comme : la femme est le berceau de l’humanité ou l’Algérie ne serait réellement libre que si l’égalité entre l’homme et la femme serait effective.

Il est, désormais, évident que la femme à gagner amplement sa place et sa liberté dans l’espace public occupé essentiellement par les hommes. La société d’un avenir prometteur se dessine, donc, avec l’avènement du nouveau statut de la femme algérienne. Il est impératif qu’elles prennent, par elles-mêmes les choses, en mains pour ne pas se faire déposséder et reléguer à la cuisine comme jadis son ainée la combattante pour l’indépendance. D’autant plus que la société algérienne a évolué et aspire à vivre dans la sérénité et la quiétude de la modernité.

Les femmes ne doivent pas être seules. Elles trouveront sans conteste une grande majorité d’hommes pour les accompagner dans leurs combats. La femme doit disposer pleinement de son corps sans se référer à une quelconque autorité. Elle doit gérer sa vie à sa guise selon ses propres idées, sans être confrontée, sous aucun prétexte, aux contraintes imposées par les idées d’une autre époque.

Les islamistes, ce mal récurrent algérien, sont en embuscade. Ils sont formatés pour ne pas comprendre le monde moderne. Ils campent sur des concepts obsolètes depuis le VII siècle et il est inutile de les dissuader à changer. Pourtant, nous devons rester unis pour combattre cette pensée maléfique.

En somme, l’égalité entre les femmes et les hommes comme valeur fondamentale, est une nécessité vitale qui s’impose à nous, pour nous sortir de la médiocrité sociétale dont nous avons beaucoup souffert, jusqu’ici.

La deuxième république que nous appelons de nos vœux, doit veiller à l’équité, la liberté, l’égalité, la prospérité et le bien-être de tous ses enfants. Elle doit, en outre, faire disparaître les inégalités économiques et notamment celles des femmes.

Nous sommes condamnés à réussir sinon nous assisterons impassibles à la défaite de la pensée, encore une fois de plus.

Abdelaziz Boucherit

Auteur
Abdelaziz Boucherit

 




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