L’armée israélienne a pilonné les deux principaux aéroports syriens, les rendant inopérants. De même la population de Gaza a passé la nuit sous d’intenses bombardements de l’aviation et artillerie israélienne.
Ce dimanche 22 octobre, des frappes israéliennes ont mis hors service les deux principaux aéroports de Syrie, à Damas et Alep, ont rapporté les médias d’État en citant une source militaire. «Vers 2h25 TU, l’ennemi israélien a mené une attaque aérienne visant les aéroports internationaux de Damas et d’Alep, causant la mort d’un employé à l’aéroport de Damas et en blessant un autre», a déclaré la source militaire, citée par l’agence officielle syrienne Sana. «Les dommages matériels causés aux pistes d’atterrissage des aéroports les ont mis hors service», selon la même source reprise par l’AFP.
Israël a appelé samedi ses citoyens se trouvant en Egypte et en Jordanie à quitter ces deux pays « le plus rapidement possible », en raison d’une « aggravation des manifestations contre Israël ».
Une alerte similaire, de niveau 4, le plus élevé, avait déjà été émise pour la Turquie et les recommandations ont été relevées au niveau 3 pour le Maroc, conseillant aux Israéliens de ne pas s’y rendre.
« En raison de la poursuite de la guerre, et d’une aggravation significatives ces derniers jours des manifestations contre Israël (…) et des manifestations d’hostilité et de violence contre les symboles israéliens et juifs », l’ensemble du « Moyen-Orient et des pays arabes » sont déconseillés aux Israéliens, a mis en garde le Conseil national de sécurité israélien dans un communiqué.
Deux touristes israéliens et leur guide égyptien avaient été tués par un policier à Alexandrie le 8 octobre, au lendemain des attaques du Hamas sur Israël.
Plus de 1 400 personnes ont été tuées sur le territoire israélien par les hommes du Hamas depuis le 7 octobre, en majorité des civils fauchés par balles, brûlés vifs ou morts de mutilations au premier jour de l’attaque des combattants du mouvement islamiste palestinien menée à partir de Gaza, selon les autorités israéliennes.
Selon l’armée israélienne, environ 1 500 combattants du Hamas ont été tués dans la contre-offensive ayant permis à Israël de reprendre le contrôle des zones attaquées.
Dans la bande de Gaza, 4 137 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans les bombardements incessants menés en représailles par l’armée israélienne, selon le ministère de la Santé du Hamas à Gaza.
Avec AFP