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Les Algériens sous le régime de la terreur !

ARBITRAIRE

Les Algériens sous le régime de la terreur !

Trois journalistes croupissent en prison pour leurs écrits. Et pourtant la Constitution garantit la liberté d’expression et la protection des journalistes.

Qui a dit que la situation des droits de l’homme s’est améliorée ? Personne, pardi ! Le régime n’entend pas lâcher prise. Il a vu le boulet passer trop près au printemps 2019 pour lâcher prise et redonner aux Algériens toute leur liberté. 

Le jeu est fermé. L’opposition réduite au silence. La presse muselée. Une ambiance de terreur est imposée par le régime en place. La « nouvelle Algérie » s’est parée d’une démocrature bien singulière. Tout en se targuant de posséder une constitution la plus respectueuse des droits humains et des libertés, le régime s’emploie à faire le contraire. Chaque jour que Dieu fait, des Algériens sont arrêtés par les services de sécurités, d’autres sont convoqués devant les tribunaux pour répondre de déclarations et de prise de position qui relèvent de la liberté d’opinion. 

Faut-il désespérer de Tebboune et ses mentors ? Malheureusement oui. Depuis leur installation à contre-emploi aux affaires du pays, ils se sont acharnés à réduire au silence les Algériens qui clamaient pacifiquement un changement de gouvernance. 

Derrière des discours emprunts de belles promesses et d’un nationalisme souffreteux, les gouvernants brisent méthodiquement les derniers symboles d’espoir des Algériens. Tant et si bien que toutes les semaines des centaines de nos compatriotes embarquent clandestinement avec femmes et enfants dans des bateaux de fortune pour l’Europe. Les frontières ouest enregistrent tous les jours le départ d’une embarcation à la nuit tombée. Certains accostent en Espagne, mais beaucoup d’autres meurent en mer.  

Des arrestations en vois-tu, en voilà ?

Aucune voix ne doit plus s’élever du peuple. Silence pour tous. La parole est aux tenants du pouvoir et leurs relais. Les mêmes relais qui ont mangé et loué la mafia de Bouteflika continue à se servir et à sévir. Impitoyablement.

Le jeune Bouziza Abdelhamid a été arrêté ce samedi à Tlemcen. A Bejaia, arrestation de Amari Nadir et Azib Sofiane aujourd’hui à la place Katia Bengana à Aokas avant d’être relâchés.

Plus de 230 détenus d’opinion croupissent depuis plusieurs mois dans les prisons. Des hommes politiques, des journalistes, des universitaires, des chômeurs, des commerçants, des étudiants… toutes les couches de la société algérienne se retrouvent en prison. 

Auteur
Yacine K.

 




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