Site icon Le Matin d'Algérie

Les avocats de Louisa Hanoune: « Il s’agit d’un procès politique »

Dans un communiqué

Les avocats de Louisa Hanoune: « Il s’agit d’un procès politique »

Le comité national pour la libération de Louisa Hanoune a rendu public le communiqué suivant qui appelle à la libération des détenus d’opinion  et revient sur les ressorts du procès de la SG du Parti des travailleurs. 

« Le comité national pour la libération de Louisa Hanoune s’est réuni aujourd’hui dimanche 20 octobre 2019. Il a discuté sur les suites à donner à la condamnation de la Secrétaire générale du Parti des travailleurs, en première instance, par le tribunal militaire de Blida à 15 ans de prison ferme pour des chefs d’inculpation d’atteinte à l’autorité d’un chef d’une formation militaire et d’agissements pour le changement du régime.

Ses avocats l’ont établi : Il n’existe aucune preuve matérielle pour fonder cette accusation et prononcer cette condamnation. Selon le constat de ses avocats, il s’agit bel et bien d’un procès politique expéditif, organisé, pour faire taire une voix discordante pour le régime en place. Pour le comité national, emprisonner un chef d’un parti politique pour ses positions politiques relève de la criminalisation de l’action politique.

Tout comme le Moudjahid Lakhder Bouregaâ, le coordinateur du parti UDS, Karim Tabou, Samira Messouci, Fodhil Boumala, Samir Bellarbi et tous les détenus politiques et d’opinion, Madame Louisa Hanoune est victime de l’arbitraire. Sa condamnation est un dérapage grave.

Le comité national pour la libération de Louisa Hanoune lance un appel aux Algériennes et au Algériens, à tous les partis, syndicats, organisations, personnalité … attachés à la démocratie et au multipartisme afin qu’ils expriment leur opposition à l’arbitraire et au totalitarisme en cosignant cet Appel pour exiger :

– La libération et l’acquittement de Louisa Hanoune et de tous les détenus politiques et d’opinion

– L’arrêt des politiques liberticides et toutes les mesures répressives

– L’arrêt de l’instrumentalisation de la justice

– Le respect des libertés fondamentales (liberté de manifestation, de presse, de circulation, d’expression, d’opinion…)

P/ le comité national pour la libération de Louisa Hanoune

Mme Zohra Drif Bitat, Moudjahida

 




Quitter la version mobile