Site icon Le Matin d'Algérie

Les bilans de Zetchi adoptés même par … Raouraoua !

AG ordinaire de la FAF

Les bilans de Zetchi adoptés même par … Raouraoua !

Zetchi peut pousser un grand ouf de soulagement. Le boss de la FAF, venu rendre les premiers comptes après un an d’exercice, a réussi son examen de passage. Les bilans moral et financier ont été adoptés à l’unanimité par les membre de l’AG.

Pourtant, ce n’était pas gagné d’avance pour Zetchi et les membres du bureau fédéral critiqués de toutes parts ces derniers mois. Certains craignaient même que l’AG ordinaire de ce lundi matin allait pousser le président vers la porte de sortie. Même au niveau de l’instance fédérale, l’hypothèse de voir les bilans rejetés paraissait possible en dépit des nombreux « conclaves » organisés par Zetchi et ses équipes pour ramener tout le monde à la raison.

Des craintes accentuées par la présence à cette AG de l’ancien président de la FAF, Mohamed Raouraoua. Malgré un emploi du temps serré du fait de ses obligations au sein de l’Union arabe de football, l’ancien patron de la FAF a bel et bien « honoré » de sa présence les travaux de cette assemblée générale ordinaire. Il a même ravi la vedette à tout le monde à Sidi Moussa en se présentant devant les caméras et les micros des médias. Raouraoua a donné le ton d’entrée en critiquant certaines mesures prises par l’actuelle équipe et avait promis de dire ses quatre vérités devant les membres de l’AG. A ce moment-là, on s’attendait à ce que le débat soit houleux à l’intérieur de la salle, et sans la présence des journalistes. Finalement, le linge sale a été lavé à « huis clos ». On ne saura jamais ce que les deux hommes se sont dit. Ce qu’on sait par contre, c’est que les bilans moral et financier ont été adoptés sans problèmes, et même Raouraoua a levé sa main pour les approuver.

Pourtant tout n’est pas rose sous la présidence de Zetchi. A commencer par l’élimination des Verts de la prochaine coupe du monde. Enchaînant cet échec par le choix de l’entraîneur Alcaraz qui n’avait pas la carrure pour entraîner les Verts. Le successeur de ce dernier, Rabah Madjer, ne fait pas, lui non plus, l’unanimité. Sur le plan des compétitions locales, la FAF a montré ses limites dans la gestion. La décision de faire jouer les matchs de coupe dans des stades de plus de 20 000 places est une « bêtise » sans nom !

Aussi, la FAF est incapable de trouver les bonnes solutions pour éradiquer la violence dans les stades qui prend une ampleur gravissime ses derniers temps. En voulant mettre sur la touche Kerbadj et la Ligue nationale de football, la FAF a alourdi ses charges en prenant en charge la gestion du championnat national. On peut citer beaucoup d’autres bourdes commises par l’actuel équipe fédérale qui prouvent que le bilan moral n’est pas si parfait que ça.

Le bilan financier non plus même si les caisses de la fédération sont bien pleines. Mais Jusqu’à quand ? On sait que Zetchi s’est lancé dans la construction de centres de formation nationaux à travers le pays. Quatre grands centres fédéraux qui vont nécessiter de grosses enveloppes budgétaires. Sans oublier le « pactole » que va prendre l’ancien sélectionneur Alcaraz pour ses indemnités de licenciement qui avoisineraient les 20 milliards de centimes. Il va falloir trouver les sources de financement surtout que l’unique sponsor actuel, Mobilis, pourrait ne pas renouveler le contrat qui prend fin en 2019 !

Si tout n’est pas rose après un an d’exercice, tout n’est pas noir non plus puisque Zetchi a un programme ambitieux sur quatre ans.

Les premières pierres sont posées surtout au niveau de la formation. En confiant la DTN à Rabah Saadane et la DEN à Boualem Charef, tout le monde s’accorde à dire que les clefs sont confiées aux bonnes personnes. L’avenir ne peut être que radieux nous dit-on. Accrochons-nous à cet espoir et attendant !

 

Auteur
Rédaction sportive

 




Quitter la version mobile