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Les deux poids deux mesures du ministère de l’Education

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Les deux poids deux mesures du ministère de l’Education

Il se passe des choses insolites en Algérie. Nous sommes en 2019, il y a des régions de notre vaste pays qui sont privées de classes de préscolaire, c’est-à-dire les régions rurales, là où le citoyen ne réclame pas ses droits, ce qui est véritablement un empiétement sur le droit de l’enfant à l’instruction.

L’école républicaine doit fournir les mêmes chances à tous les élèves du peuple du moment que les programmes enseignés sont les  mêmes. Cette question a été abordée par monsieur Nabil Ferguenis un des membres influents du syndicat du Satef qui a tenu à dénoncer cette politique des deux poids deux mesures en disant qu’ils n y a pas de supers algériens par rapport à d’autres.

L’instruction est garantie par la constitution algérienne tout comme la santé d’ailleurs. Il faut signaler que dans les zones rurales, les parents ne peuvent pas inscrire leurs chérubins dans des écoles privées vu, d’une part, la cherté de l’enseignement et l’éloignement de ces établissements d’autre part. 

Le ministère de tutelle doit impérativement généraliser l’enseignement du préscolaire dans tout le pays pour permettre à tous les enfants algériens de bénéficier de cette étape clé de l’enseignement. Il est important de noter que l’érosion des salaires due à l’inflation et la dégradation de la valeur du Dinar a acculé une masse importante de parents à renoncer aux cours suivis dans les écoles privées.

En somme, l’école publique doit être au service de tous les citoyens algériens sans exception aucune pour mettre fin à cette ségrégation remarquée entre les privilèges des villes et les privations des villages.

Auteur
Rachid Chekri

 




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