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Les étudiants toujours vent debout contre Tebboune

DISSIDENCE CITOYENNE

Les étudiants toujours vent debout contre Tebboune

Tout reste à faire, estiment les milliers d’étudiants sortis manifester pour le 50e mardi contre le système politique en place.

Le président de fait, Albdelmadjid Tebboune en a pris pour son grade encore ce mardi. « On ne veut pas du candidat de l’armée », « tu ne nous représentes pas », « libérez les détenus »… Les mots d’ordre envoyés au pouvoir sont puissants. Constants. Comme pour lui signifier, contrairement à ce qu’il avance à longueur de discours, qu’il n’a rien arrangé. Bien au contraire.

Le maintien en détention de plus de 140 manifestants pacifiques nourrit le doute parmi les Algériens sur la volonté réelle de Tebboune d’aller vers de profondes réformes politiques et économiques. 

Le sommet s’éloigne du peuple. Le pouvoir tourne le dos au Hirak qui poursuit, à défaut d’autres ses manifestations.

Il y a dans cette jeunesses algérienne une grande colère. Une volonté de dissidence d’avec tout ce qui représente les autorités en place. Dans la sérénité, presque la joie, les étudiants continuent à marcher pour leur destin.

Il y a assurément quelque chose d’admirablement unique dans ces marches pacifiques qui irriguent le pays depuis 11 mois maintenant. Elles constituent un ressort insoupçonnable avec lequel le pouvoir devrait composer s’il réarmer l’espoir dans le pays.

« Nous ne lâcherons rien, nous continuerons jusqu’à la victoire », entend-on dans les marches. « Ou c’est eux ou c’est nous », lancent certains avec défiance. C’est dire le fossé qui se creuse de plus en plus.

Auteur
La rédaction

 




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