20 avril 2024
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Les militants du FFS en France rendent hommage à Aït Ahmed 

Son combat est indissociable des principes de Novembre 54

Les militants du FFS en France rendent hommage à Aït Ahmed 

La section FFS France-Nord rend hommage à l’une des figures les plus emblématiques et les plus respectées du peuple algérien, Hocine Ait Ahmed, décédé le 23 décembre 2015 à Lausanne, à l’âge de 89 ans. Cet hommage vient dans un moment des plus difficiles pour l’Algérie qui a tant besoin d’hommes et de femmes de sagesse, de bravoure et de convictions de la trempe de Si L’Hocine.  

Hocine Aït Ahmed ou d’da L’Hocine, comme l’appelle la plupart des Algériens à titre honorifique en raison de la place qu’il occupe dans leurs cœurs, a toujours montré son attachement inconditionnel pour sa patrie, à laquelle ni les souffrances, ni les malentendus, ni même un exil de plus de 23 ans n’en ont affecté l’amour. 

Ayant passé plus de soixante-dix ans de militantisme, d’abord dans la lutte pour l’indépendance de l’Algérie et ensuite dans la lutte pour l’instauration d’un État de droit et démocratique, tous ceux qui l’ont connu de près ou de loin témoignent unanimement que sa préoccupation majeure, si ce n’est sa seule préoccupation, était l’Algérie, et rien que l’Algérie. Le combat qu’il a toujours mené n’est jamais indissociable des principes du 1er novembre 1954 ou des résolutions du Congrès de la Soummam. Ses préoccupations étaient ses rêves d’une Algérie libre et heureuse ; d’une Algérie où chaque Algérien a le droit d’avoir tous les droits ; d’une Algérie où les libertés individuelles et collectives doivent être assurées et protégées. Son rêve était de voir une Algérie sociale et humaine, heureuse de ses pluralités culturelles, linguistiques et ethniques ; une Algérie tolérante où les citoyens prônent l’union et le pacifisme dans les luttes communes. 

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Entre l’unité nationale et les différends d’ordre politique et culturel, il y a une ligne rouge à ne pas franchir. Pour D’da L’hocine, la notion de l’unité, nécessaire pour un combat démocratique, dépasse le territoire nationale et trouve aussi son sens, voire son refuge, dans l’union des pays du Maghreb ; il est nécessaire de rappeler que, soit pendant la Guerre de la Révolution ou même aujourd’hui à l’heure des combats pour la liberté et la démocratie, notre héros national a toujours privilégié des luttes communes avec des partenaires maghrébins, car un même peuple a le même destin. 

Sa marche politique vers la démocratisation du pays et le rétablissement des droits des Algériennes et des Algériens n’ont en aucun cas été compromis à cause d’un tel ou tel désaccord ou à cause des multiples écueils, parfois meurtriers, dont le régime en place et ses relais ont souvent été les responsables. Sa maturité politique, son sens de responsabilité et son esprit d’un grand chef historique –nourris par le dialogue et la concertation-, ont fait de lui un héros hors pair. Il a toujours su faire la part des choses. L’intérêt de l’Algérie a toujours dépassé toute considération partisane ou personnelle ; il nous a appris que l’on peut discuter avec tout le monde dès lors que la question touche à l’avenir et au devenir de l’Algérie ; Il nous a appris que l’intérêt et l’unité du pays sont plus grands que n’importe quelle querelle entre personnes. Il nous a appris aussi que si le FFS est grand, l’Algérie est plus grande. 

D’da L’Hocine nous a quittés, mais son héritage politique servira toujours les luttes démocratiques pour que vive l’Algérie et pour que son rêve d’un pays libre, d’un État souverain et d’une société humaine se concrétise. 

Section FFS – France Nord

 




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