Ils avaient été spécialistes de l’assassinat des opposants algériens à l’étranger. Par la suite la situation ne leur a pas permis de s’essayer dans le parapluie bulgare (les anciens comprennent), le yaourt au Polonium ou la peau de bananes sur une marche de l’escalier. Par dépit, ils découvrent Tiktok pour baver leur haine contre l’opposition.
Ils ont compris que l’époque était à la guerre hybride. Peu armés pour la guerre informatique, pas assez puissants en manipulation des médias mondiaux, ils ont trouvé un nouveau genre de guerre, sans les dénoncer directement.
Tout porte à croire qu’Abdelmadjid Tebboune a nommé de nouveaux ambassadeurs qui présentent leurs lettres de créances à la France et aux opposants.
Des malheureux dépourvus de toute sorte de capacités cognitives, la chair à canon d’une stratégie subtilement démoniaque.
Le régime algérien a compris l’extrême fragilité de la France dans sa fracture identitaire et son combat contre l’islamisation et les affrontements avec l’Algérie.
Tebboune a aussi compris combien était grande la force de la guerre hybride en envoyant ses nouveaux ambassadeurs qui n’ont peur ni des OQTF prononcés contre eux ni des lois contre l’appel au meurtre.
Ils sont les zombis fabriqués dans les ateliers de l’école algérienne. Ils sont les bulldogs qu’on relâche en leur disant d’attaquer. Comme pour ces sympathiques animaux hermétiques à toute réflexion, on leur a appris à réagir violemment au prononcé de quelques mots « colonialistes », « ennemis de l’Islam », « traitres à la nation » et autres formules du basic pour demeurés.
On les appelle des « influenceurs », ils braillent, gesticulent, menacent la France et les opposants algériens, habillés comme un Booba s’en allant à l’Opéra.
Le régime crypto-civil, comme celui que dirige Vladimir Poutine, dispose d’une réserve illimitée de « combattants » qui sont prêts à rejoindre la lutte. Ils ont su trouver le maillon faible de la France et l’arme qui pourrait être fatale.
Ils veulent nous faire taire, voire nous éliminer et mettre fin, aussi bien à notre opposition qu’aux intérêts de la France. Un coup double qui plairait aux nouveaux hérauts du nationalisme suranné. Ils sont certes dangereux car imprévisibles, mais perdent leur temps.
Ils n’ont pas les capacités de comprendre qu’ils ne réussiront jamais sauf à jouer les clowns « wech-wech ! » des séries B. Lamentable.
Boumediene Sid Lakhdar