En collaboration avec la faculté de médecine, les services de la sûreté de la wilaya ont organisé une journée d’études intitulée “Relation entre la  médecine légale et les missions de la police judiciaire de Batna”.

Cette rencontre a eu lieu, jeudi 27 décembre à la salle de conférence de la faculté de médecine, en présence du procureur général, procureur de la république, Benzerouk Kamel, chef de la sûreté, commandant du groupement de la gendarmerie, le recteur de l’université 2, ainsi que l’ensemble des officiers de ce corps.

Deux médecins légistes ont clairement détaillé lors la conférence suivie de débat, les quelques principes sur la relation entre la médecine légale et les services scientifiques judiciaires, notamment les différents types de méthodes qui ont permis d’élucider des enquêtes et déterminer les réelles causes d’un crime.

Les spécialistes du domaine ont donné quelques explications concernant le sujet, notamment lorsque les corps ou fragments de corps arrivent au sein de la structure médico-légale, ils vont suivre ce que l’on appelle la chaîne d’identification et être enregistrés à l’aide d’une référence unique. Les fonctionnaires de police technique et scientifique assistent le médecin légiste. Lors de cette phase, un examen externe du corps est effectué suivi d’une autopsie afin de déterminer des éléments d’identification comme des tatouages, cicatrices, pacemaker, prothèses etc.

Une prise d’empreintes digitales et palmaires est effectuée par les effectifs de la police scientifique et un prélèvement ADN par le médecin légiste. Ces opérations sont complétées par un examen radiologique de la mâchoire permettant de rechercher des couronnes, implants et autres caractéristiques dentaires,a-t-on appris auprès de ces spécialistes dans le domaine. A noter que  la police technique scientifique (PTS) aide à résoudre des enquêtes et à identifier les auteurs d’infractions. Elle utilise pour cela des moyens physico-chimiques afin de relever les traces laissées sur une scène de crime et de les analyser en laboratoire.

La police technique scientifique contribue ainsi à la lutte contre le terrorisme et le crime organisé, mais participe également à la lutte contre la petite et la moyenne délinquance.

La police technique et scientifique a pour mission d’analyser les preuves et les indices dans le cadre d’une enquête judiciaire ou d’un procès pénal.

A ses débuts, la police scientifique intervenait uniquement dans les cas des homicides, aujourd’hui les mêmes services sont également chargés de s’occuper des affaires de délinquance économique, escroquerie, trafic de stupéfiant, drogue et autres.