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Les talibans imposent la burqa aux Afghanes de 7 à 77 ans

Burqa

Comme il fallait s’y attendre, le retour des Talibans en Afghanistan se traduit par des lois encore plus restrictives pour les libertés. Dans leur viseur, l’éternel souffre-douleur sur laquelle ils focalisent toutes sortes de frustrations sur Terre, la femme !

En effet, depuis une semaine le contrôle des femmes est renforcé. On leur ordonne désormais de porter le voile intégral en public.

À cet égard, vingt ans de présence américaine n’auront servi à rien, sinon amplifier la haine qu’ont de la moitié de l’humanité ces hommes des cavernes !

Cette bâche disgracieuse représente le symbole par excellence d’une volonté d’aliénation sans appel de la femme, que les musulmans ont, de tous temps, considéré et considèrent toujours, non seulement comme un être inferieur mais comme un objet soumis aux extravagances saugrenues et machistes de l’homme.

En août dernier, juste après le départ des Américains, le visage des Afghanes avait déjà commencé à disparaître des vitrines des magasins de Kaboul. Depuis ce dimanche 8 avril, un nouveau décret s’applique désormais dans tout le pays.

« Les femmes qui ne sont ni trop jeunes ni trop vieilles devront voiler leur visage, à l’exception de leurs yeux afin d’éviter toute provocation quand elle rencontre un homme », a déclaré le porte-parole du ministère de la Promotion de la vertu et de la Prévention du vice. Il est également suggéré que les femmes restent chez elles pour éviter des problèmes.

Dans leur référentiel de mesure, que veut dire ni trop jeune, sinon 6 ou 7 ans ? Même ici en France on voit souvent de petites filles voilées par leurs parents ! Et ni trop vieilles alors, c’est 70 à 80 ans ?

Pour rappel, depuis le mois de mars, aller à l’école ou à l’université est interdit pour les femmes, se déplacer sans justification également. « Ça ne veut plus rien dire de vivre en Afghanistan. On se sent prisonnière. On peut juste dormir et vivre selon leur volonté », confie une militante des droits des femmes à Kaboul.

Par ailleurs, selon ces mêmes lois, toute employée gouvernementale ne portant pas le voile intégral sera immédiatement licenciée !

Même si cette décision a révolté les militantes féministes, on ne voit pas comment faire entendre raison à ces illuminés qui font de la femme le bouc-émissaire de leur ignorance !

« Nous sommes une nation brisée, forcée à endurer des assauts que nous ne pouvons pas comprendre. En tant que peuple, nous sommes écrasés », a twitté Muska Dastageer, ancienne professeure à l’Université américaine d’Afghanistan, aujourd’hui basée à l’étranger.

Sous leur premier régime, les Talibans avaient privé les femmes de presque tout droit, conformément à leur interprétation ultra-rigoriste de la charia. Les agents du ministère de la Promotion de la vertu et de la prévention du vice fouettaient ainsi quiconque était surprise sans burqa.

Il ne faut pas s’étonner d’un retour de ces mêmes punitions dans un avenir proche et que des images de femmes fouettées en public ne tarderont pas à nous parvenir via les réseaux sociaux.

Mais qui fera comprendre à ces gougnafiers que la femme est l’unique origine et le seul avenir de l’homme ?

Quand on sait qu’en Algérie, plus de 60% de nos jeunes sont pour l’application de cette charia décalée de 14 siècles des temps présents ; brrr ça donne froid dans le dos ! Avec les légions d’intégristes que fabrique l’école algérienne, rien ne prouve que ce qui se passe à Kaboul aujourd’hui ne le sera pas demain à Alger !

Kacem Madani

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