Aujourd’hui ta souffrance et celle de tes proches me sont insoutenables. Je ne sais plus comment qualifier ces tristes individus.
Par ta personne et celles de centaines d’autres, ils ont été jusqu’au plus profond de l’abjection humaine lorsqu’elle s’exprime à travers l’immonde répression contre la liberté d’expression.
Comme je l’ai toujours dit dans ce même journal à chaque fois qu’une personne est touchée par l’ignominie du seul fait de sa notoriété et de son courage, il faut me pardonner de n’avoir, à ma modeste capacité, aucun moyen de te sortir de leurs griffes.
J’en suis incapable mais la force d’une union des démocrates finira toujours par te déchaîner. Nous avions fait ce que nous pouvions face à la peste brune. Nous n’avions certainement pas pu nous donner les forces militantes violentes à la hauteur de leur aveuglement totalitaire.
Aujourd’hui, je suis révolté par ton arrestation et, probablement, par ton incarcération. Je t’apporte mon sincère soutien même s’il est dérisoire.
Il n’est pas le moment pour moi de m’exprimer sur ma grande critique, très accusatoire, envers la stratégie choisie par les écrivains algériens qui ont eu assez de notoriété littéraire pour s’exprimer. Il sera temps d’en faire état plus tard et combien je serais très heureux que nous en débattions car ce jour-là signifiera que tu es libre et maître de tes idées et de tes paroles.
Tu as été arrêté dans ton pays natal par ceux qui osent se présenter comme les gardiens de la morale et de la pureté de la nation. Ils se sont décrétés censeurs des opinions et de la vie et liberté de chacun. Arrêter une personne pour ses paroles et positions libres est un acte injustifiable mais tout à fait en cohérence avec ces assoifés du pouvoir.
Un jour, j’aurais le plaisir de venir t’écouter si tu t’exprimes dans une conférence ou toute autre forme de forum, parmi les tiens. Alors, à ce moment et seulement à cette condition, je pourrais te questionner et croiser le fer avec toi, comme le ferons tous les assistants, en contradiction ou en soutien avec te stratégie passée.
Ce jour-là prouvera que tu es enfin libre.
Ta famille souffre et il n’y a rien de plus terrible que d’être dans une situation de souffrance mutuelle. Toi, incarcéré, eux dans le désespoir et la crainte pour celui qu’ils aiment profondément.
Sois persuadé que je ressens une grande tristesse autant qu’une immense colère par le fait qu’un homme soit emprisonné à cause de sa liberté de paroles.
Je suis avec toi de tout cœur, courage et force de résistance, nous vaincrons ces immondes personnes qui osent se prétendre être nos compatriotes.
Tu es le mien et nous le sommes réciproquement par le partage des actions ou l’affrontement des idées. Nous serons deux algériens libres et heureux de pouvoir nous chamailler dans une tendresse dissimulée.
Je personnalise mon propos mais une immense masse d’Algériens démocrates et humanistes le font également. Les expressions intimes et personnelles se regroupent pour un cri d’indignations et de douleurs collectives à ton égard
Bon courage et ne prends pas de risques inconsidérés avec eux. La dignité du risque, tu l’as déjà prouvée.
Boumediene Sid Lakhdar
OUI, MAIS
c’est le Monsieur qui a dit : « Quand la France a colonisé l’Algérie, toute la partie ouest de l’Algérie faisait partie du Maroc : Tlemcen, Oran et même jusqu’à Mascara. Toute cette région faisait partie du royaume »
Je pense qu’un Marocain ne dira pas que le sahara occiedental, Tindouf …… ne sont pas marocain (le maroc existe depuis quand ?) et il le pense sont sort sera pire que celui de Monsieur SANASAL admirateur d’Israël (et je l’affirme je suis plus proche d’un séfarade que d’un palestinien ou autres moyen orientaux.)
Evidemment en TANT que démocrate je suis contre son ENLEVEMENT (merci d’être précis)
Il n a pas été enlevé parce que KABYLE
L’intégriste en chef Tiboune ne supporte pas les vérités historiques comme tous les dictateurs qui ont gouverné et gouvernent l’Algérie d’autant plus que Sansal est infiniment plus intelligent que toutes les personnes ayant fait partie du système ou en faisant partie, Chitour, Hamrouche, Yasmina Kherdra etc..
Drôle de logique ! Si un intellectuel commet un délit ou un crime, on n’a pas le droit de lui demander des comptes tant qu’il est sous les verrous !! M. Sansal, en remettant publiquement en cause les frontières actuelles de son pays, a contrevenu aux lois en vigueur de ce pays. Il doit répondre de ces faits, et rien que de ces faits, devant la justice de son pays.
Tout le reste n’est que littérature c’est à dire œuvre de FICTION, comme dirait notre nouveau prix GONCOURT…