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L’ex-ministre, Abdelkader Khomri, lourdement condamné

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L’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, Abdelkader Khomri (71 ans), a été condamné mercredi à huit ans de prison ferme et un million de dinars d’amende par le pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed. Un verdict sévère qui illustre la volonté des autorités judiciaires de s’attaquer aux figures emblématiques de la corruption ayant marqué l’ère Bouteflika.

Cette peine, parmi les plus lourdes infligées à un ancien ministre dans une affaire de malversations, intervient à l’issue d’un procès qui a révélé l’ampleur des abus commis entre 2014 et 2015, période durant laquelle Khomri dirigeait le département de la Jeunesse et des Sports.

L’enquête, fondée sur des rapports accablants de l’Inspection générale des finances, a mis en lumière des pratiques systématiques de détournement de fonds publics, des violations des règles de passation des marchés, ainsi que l’octroi d’avantages indus à des tiers.

Évincé du gouvernement en mai 2015, Abdelkader Khomri s’était depuis retiré de la vie publique. Mais son nom est revenu au cœur de l’actualité judiciaire dans le cadre d’un vaste dossier de corruption lié à la gestion de projets relevant de son ministère. 

Des condamnations en cascade dans les secteurs de la jeunesse et de la communication

Dans la même affaire, plusieurs anciens responsables ont également été condamnés. À l’Agence nationale de divertissement pour la jeunesse, Mohamed Khemisti, ex-directeur général, a été condamné à cinq ans de prison ferme et un million de dinars d’amende. Un autre cadre (F.M.) a écopé de trois ans, tandis qu’une ancienne directrice de la jeunesse au ministère (également désignée par F.M.) a été condamnée à quatre ans de prison et à la même amende.

Du côté de l’Agence nationale d’édition et de publicité (ANEP), l’ex-directeur général Ahmed Bousenna a été reconnu coupable et condamné à deux ans de prison ferme et 500 000 dinars d’amende. Des peines identiques ont frappé d’anciens responsables internes de l’agence, dont l’ex-directeur de la publication Lazhari Labter et l’ancien directeur des finances A. Mourad.

D’autres procédures sont en cours concernant la gestion de l’ANEP. Elles ont déjà conduit, en mars 2023, à l’incarcération de deux anciens directeurs, Djamel Kaouane et Amine Echikr  et au placement sous contrôle judiciaire de l’ex-ministre de la Communication, Hamid Grine.

La rédaction

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