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L’ex-ministre délégué Nassim Diafat condamné à 5 ans de prison ferme

Nassim Diafat
Nassim Diafat, ancien ministre délégué de Tebboune, sous les verrous pour corruption.

Le pôle pénal économique et financier du Tribunal de Sidi M’hamed (Alger) a prononcé, mercredi, une peine de 5 ans de prison ferme, assortie d’une amende d’un million de dinars à l’encontre de l’ex-ministre délégué, poursuivi pour des accusations liées à la dilapidation de l’argent public, trafic d’influence et enrichissement illicite.

Ancien ministre délégué à la micro-entreprise, Nassim Diafat est le premier ministre de la nouvelle ère sous Abdelmadjid Tebboune à se retrouver sur le banc des accusés et condamné à la prison ferme.

Le pôle a également ordonné la confiscation de tous ses biens fonciers et mobiliers, avec obligation pour ses 4 sociétés de verser une compensation estimée entre 7 millions de Da et 600.000 DA, au profit de la Société algérienne de réalisation d’équipements et d’infrastructures métalliques « ALRIM », de l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (ANADE), du Fonds de garantie des crédits et du Trésor public.

10 ans de prison ferme requis contre l’ex-ministre délégué Nassim Diafat

Le Tribunal a également condamné 16 accusés dans la même affaire, dont des membres de la famille de Nassim Diafat, et l’ancien directeur général de la société ALRIM, à des peines allant entre 5 ans de prison ferme et un an avec sursis, tandis que 21 autres accusés ont été relaxés.

Selon l’arrêt de renvoi, Nassim Diafat a été placé en détention provisoire, ayant été poursuivi pour des accusations liées, entre autres, à la dilapidation de l’argent public et au trafic d’influence, en vue de permettre à des membres de sa famille de bénéficier d’avantages, notamment dans la société ALRIM.

Affaire Diafat : quand tourne  le vent, l’APS accuse les girouettes !

Nassim Diafat, ancien ministre chargé des micro-entreprises, a été arrêté dans la nuit du 6 au 7 avril et placé sous mandat de dépôt à la prison de Koléa pour abus de pouvoir et dilapidation de deniers publics.

Sofiane Ayache

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