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L’hôpital d’Ouargla refuse l’admission à un insuffisant rénal

GRAVE DERIVE

L’hôpital d’Ouargla refuse l’admission à un insuffisant rénal

A Ouargla, il n’y a pas que des centaines de jeunes sans emplois, il y a aussi des victimes de la direction l’hôpital Mohamed-Boudiaf.

C’est le cas de Zeroual Moussa, âgé de 63 ans, habitant la wilaya d’Ouargla depuis 32 ans avec sa famille. Diagnostiqué insuffisant rénal, il a besoin de trois séances d’hémodialyse par semaine. Seulement voilà, le directeur de Etablissement Public hospitalier Mohamed Boudiaf de cette ville du sud lui refuse les soins. Motif invoqué ? M. Zeroual Moussa n’est pas d’Ouargla. Invraisemblable ! Pourtant, l’homme habite la wilaya comme le prouve le document ci-bas. Pas seulement, ce motif veut-il dire donc que l’EPH d’Ouargla pratique la préférence wilayale au droit aux soins ?

Ce précédent est sans commune mesure : un hôpital public qui refuse de prendre en charge un malade grave.

Malgré le soutien du mouvement citoyen local, la direction de l’hôpital reste de marbre et insensible aux souffrances de Zeroual Moussa qui est obligé de se déplacer trois fois par semaine à l’hôpital d’Oum El Bouaghi pour subir ses séances d’hémodialyse.

La descente aux enfers a commencé pour ce retraité de Sonelgaz au décès de son épouse l’été dernier. En allant se recueillir sur sa tombe à Oum El Bouaghi d’où il est originaire, il a senti des vomissements des douleurs insupportables, selon des sources locales. Il a été transféré d’urgence à l’hôpital d’Aïn Fekroun (wilaya Oum El Bouaghi) où on lui a diagnostiqué une insuffisance rénale sévère.

Etant résidant à Ouargla, le médecin a tout naturellement dirigé vers l’EPH de cette ville. Sauf qu’au niveau de cet hôpital, on lui refuse les soins, le renvoyant à Aïn Fekroun pour y suivre ses séances d’hémodialyse. 

Y a-t-il encore quelque autorité ayant une once d’humanité pour autoriser ce vénérable enfant du pays à se soigner chez lui ?

Auteur
Yacine K.

 




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