La France et les États-Unis – suivis de pays occidentaux et arabes – ont appelé à un cessez-le-feu temporaire de 21 jours, à l’occasion d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU. En vain, Israël continue à narguer le monde, le Conseil de sécurité compris.
Lors d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU, la France, les États-Unis et d’autres pays européens et arabes ont appelé à un cessez-le-feu temporaire de 21 jours entre Israël et le Hezbollah. L’Union européenne, l’Australie, le Canada, l’Allemagne, l’Italie, le Japon, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le Qatar figurent notamment parmi les signataires de cette déclaration.
Benyamin Netanyahu, premier ministre israélien, a démenti toute information au sujet d’un possible cessez-le-feu. L’appel de plusieurs pays à un arrêt des combats de vingt et un jours est « une proposition franco-américaine » à laquelle il n’a « même pas répondu », selon son bureau.
« Il n’y aura pas de cessez-le-feu dans le nord », a affirmé le ministre des affaires étrangères israélien, Israël Katz, sur X, après une proposition franco-américaine dans ce sens pour mettre fin aux combats. « Nous continuerons à lutter contre l’organisation terroriste Hezbollah de toutes nos forces jusqu’à la victoire et jusqu’au retour en toute sécurité des habitants du nord dans leurs foyers », a-t-il ajouté.
L’armée israélienne a affirmé qu’elle se prépare à « une possible entrée » sur le territoire libanais pour y frapper le Hezbollah.
Il est de cette guerre que mène Israël au Liban comme celle à Gaza. Sous prétexte d’anéantir le Hamas, l’armée israélienne a tué près de 42000 Palestiniens dans cette enclave et démoli plus de 70% des bâtiments. Maintenant sous le même prétexte d’anéantir le Hezbollah, Tel Aviv bombarde à tout va le Liban.
Selon le ministère de la santé libanais, les frappes israéliennes au Liban ont fait près de 600 morts dont une centaine de femmes et 50 enfants et près de 2000 blessés.
Ce n’est que le début d’une énième guerre qui laissera sans doute le Liban exsangue.
A Gaza, la mort, la faim et la peur sévissent parmi une population désemparée. Les civils continuent de vivoter dans des conditions insoutenables, soumis continuellement aux bombardements et aux privations de toutes sortes. A Gaza, les civils sont des vivants en sursis.
La rédaction