Après Zazou Youssef c’est un autre allumé des réseaux sociaux, «imadtintin», qui appelle à commettre des attentats en France ». Le créateur de contenu «imadtintin», qui était suivi par plus de 70.000 personnes sur TikTok, avait exprimé son soutien à «zazouyoucef», interpellé ce matin pour avoir appelé «à commettre des attentats en France».
L’influenceur «imadtintin», suivi par plus de 70.000 personnes sur TikTok, a été interpellé vendredi aux alentours de 19h30 à Échirolles (Grenoble), département de l’Isère. De son vrai nom Imad O.B, cet apôtre zélé du pouvoir algérien a été placé en garde à vue pour menaces de mort matérialisées par écrit, image ou autre objet commises en raison de la race, de l’ethnie, de la nation ou de la religion, selon nos informations.
«Ce soir, l’influenceur algérien “imadtintin” est en garde à vue. Lui aussi devra répondre des ignobles propos tenus sur TikTok devant la Justice. Ne rien laisser passer», a écrit sur le réseau X le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau.
Dans une vidéo diffusée sur Twitter, «imadtintin» a appelé à «brûler», «tuer» et «violer» sur le sol français tout individu qui oserait s’opposer au régime algérien. «Je jure devant Allah, nous allons tous vous violer, en Algérie et en France. Ici (en France, NDLR) ceux qui savent manier les armes vont vous achever (…) Personne vous défendra en France». Abdelmadjid Tebboune et le général Chanegriha devraient dormir sur leurs deux oreilles avec des fanatiques comme Zazou Youssef et Imad O. B.
Il a également apporté son soutien à «zazouyoucef», qui était recherché et avait été condamné en décembre par le tribunal correctionnel de Brest à 12 mois d’emprisonnement pour avoir participé aux émeutes de 2023. «Je suis avec toi Zazou mon ami et celui qui veut le sang n’a qu’à approcher», clamait «imadtintin» dans une vidéo.
Nous ignorons pour l’heure si cette campagne a été réfléchie et décidée par quelque officine proche du régime mais la temporalité et la proximité affichée par ces individus laissent songeur.
La rédaction/agences