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L’UGEL infiltre largement le panel de Karim Younes

CRISE

L’UGEL infiltre largement le panel de Karim Younes

Ils étaient partisans du 4e mandat et parmi les premiers à soutenir le 5e mandat en compagnie de d’autres organisations estudiantines à l’image de l’UNEA, l’ARÈNE, UGEA et bien évidemment le MNEA. 

Contre toute attente, les membres de l’Union générale des étudiants libres (UGEL), n’ayant participé a aucune marche hebdomadaire des étudiants, voire même devenus indésirables au sein de toute la communauté universitaire ont réussi sans scrupule d’infiltrer le panel de dialogue en usurpant ainsi les revendications politiques et sociales de leurs homologues indépendants.

En débit de litiges entre ses membres en raison de leur idéologie politique, l’Union générale des étudiants libres, était interdit d’exercer depuis pratiquement trois années en milieu de tous les établissements universitaires sur décision du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Et pour cause : divisée en deux clans politiques, cette organisation estudiantine, qui était le porte-parole du parti politique Hamas en milieu universitaire s’est convertie à l’époque de son ancien secrétaire général, Mustapha Nouassa, qui n’est autre que l’actuel député et le bras droit de Amar Ghoul, à un représentant exclusive du parti politique TAJ, une situation qui s’est soldée par une véritable discorde au sein de ses affiliés.

Sauf que ce désaccord s’est vite transformé à des confrontations direct et parfois même sanglante entre les étudiants plus particulièrement en milieu des résidences universitaires, et qui a failli en effet prendre une autre tournure plus tragique, avant que le ministère tutelle décide d’intervenir pour geler toute de sorte d’activité de ce mouvement syndical estudiantin au sein de l’ensemble des structures universitaires en prévention des risques et qu’ils pouvaient effectivement porter d’énormes préjudices à nos futurs élites.

L’invitation de l’UGEL par le panel de dialogue n’est guère appréciée par les étudiants indépendants qui ont vu dans cette manœuvre une véritable provocation à leur égard car au moment où, ces derniers subissaient la répression chaque mardi dans les ruelles d’Alger sous un soleil de plomb. Comble des pratiques vieilles comme le régime, ces pseudo-syndicalistes de service ne se préoccupaient que pour régler leurs comptes personnels avec les chefs d’établissements relevant de l’enseignement supérieur.

Auteur
R.M.

 




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