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Maroc : les barbouzes du Makhzen sabotent une conférence sur la liberté de presse à Paris

France

Maroc : les barbouzes du Makhzen sabotent une conférence sur la liberté de presse à Paris

Les baltaguias, bras armé du Makhzen marocain se sont mobilisés ce soir en véritables casseurs pour saboter la conférence de l’ASDHOM sur la liberté de la presse :  Interruption des intervenants, insultes, vindictes, menaces,….etc

L’Association marocaine de Défense des Droits de l’Homme a organisé vendredi 15 Février à Paris, une conférence débat sur la liberté de la presse au Maroc en invitant des activistes des droits humains, dont Madame Khadija Radi, militante et lauréate de nombreux prix internationaux reconnaissant ses combats. 

Hicham Mansouri journaliste d’investigation en exil depuis son arrestation pour avoir formé des jeunes stagiaires aux technologies du reportage et du témoignage reconnues et utilisées partout dans le monde, et Hassan Zerrouky journaliste de L’Humanité et ancien éditorialiste du quotidien Le Matin (interdit par le gouvernement algérien). 

Les organisateurs ont affronté la descente d’une quinzaine de baltaguias, hordes de brutes payées pour casser et dont une majorité vit dans les obscurités de toute sorte de trafics protégés et manipulés par les services consulaires et de renseignements marocains à l’étranger et dédiés aux basses œuvres contre les démocrates marocains en Europe. 

Chaises jetées, personnes poussées, un blessé léger. Ils ont saboté le réseau électrique et jeté des boules puantes avant de partir et avant l’arrivée de la police française.

Une barbouzerie idiote qui revient aux méthodes de l’Égypte de Moubarak, note un ami. Elle a fait à elle seule la démonstration, presque mieux que ce qu’auraient pu faire les témoignages des intervenants, du niveau du débat et de l’état des libertés au Maroc.

La DGED et la DGST nous ramènent aux années noires de Hassan 2 et de Driss Basri… jusque sur le territoire français ! La modernité à la mode Makhzen, poursuit le même présent. 

Ces baltaguias, bras armé du Makhzen marocain se sont mobilisés ce soir de vendredi 15 février en véritables casseurs pour saboter la conférence de l’ASDHOM : Interruption des intervenants, insultes, vindictes, menaces,….etc

Qui les pousse ?

Qui les soutient ?

Qui les finance ?

Un retour en force aux sinistres années de plomb et des hordes des amicales rayées de la carte dans un combat acharné des démocrates marocains. 

Il y a une vérité : le Makhzen déteste la critique. 

Le Makhzen, fragilisé par les Hirak du Rif, Jerada Zagora et l’altération de son image à l’étranger, renforce son approche sécuritaire multiforme.

L’opinion publique nationale et française, qui a suivi le live, a tout entendu et tout vu. 

Deux questions se posent tout de même: 

La première, toute activité hostile à un pays « ami » de la France est sécurisée. Pourquoi la police française était absente des parages ? 

La seconde, pourquoi aucune interpellation de ces casseurs n’a eu lieu et comment les responsables de ces groupes, qui ont visité la salle et pris leurs marques avant le début de la conférence, ont coordonné leur action avec les autorités françaises, car tout semblait coordonné ?

Les jours qui viennent des enquêtes devraient être menées et les responsabilités de cette violence contre une activité d’une association légale et déclarée doivent être déterminées. 

Le Ministère de l’intérieur français doit agir. 

Auteur
Mohamed Bentahar

 




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