Les sales coups, la ruse de loups et la démence des fous qui sont en haut ont laissé leurs traces et leurs bleus sur nos peaux et comme nous savons que les serpents ne donnent guère de bisous, chaque fois que nous sommes victimes des mots venimeux, nous pensons à ces véreux qui sont la cause de tous nos maux. C’est pour cela que nous nous adressons à ces décideurs qui préfèrent nouer que dénouer les nœuds qui gouvernent dans le flou, tantôt au nom de la révolution et tantôt au nom des cieux, d’avouer ou de nier leur complicité avec la dernière atteinte à un des fondements de la nation.

S’ils sont réellement garants de la constitution et protecteurs de l’union, ils doivent exprimer clairement leur position vis-à-vis de ce quidam sans âme qui a assourdi les paisibles citoyens par son abominable vacarme et ses déclarations qui blessent pire que la plus tranchante des lames. Cette dame ennemie des femmes qui vénère les polygames verse chaque jour de l’huile sur sa destructrice flamme. Au nom de son islam, elle se proclame imam pour insulter des millions d’âmes et réclame contre eux la peine du dam

Messieurs d’en haut ! Prouvez-nous que cette Naima n’est pas de votre camp !

Oui, nous vous soupçonnons, car nous sommes loin d’être cons, vous avez tout le temps servi de pont à ceux qui disent à Tamazight : Non. Vous n’étiez jamais cléments avec nous.  Vous, qui avez tous les pouvoirs, qui voyez l’aiguille dans le noir, qui nous surveillez de vos manoirs du matin au soir, comment n’avez-vous pas pu voir celle qui prend les femmes et les hommes de gloire pour des crachoirs et des urinoirs ?

Pourquoi n’accomplissez-vous pas votre devoir de déchoir ce semoir de venin qui veut effacer nos mémoires et notre histoire ?  Cette femme qui chaque fois ouvre ses mâchoires et fait bouger sa langue de rasoir, c’est pour vomir la haine et le noir.

Qu’elle sache que si nous ne repostons pas, nous sommes loin d’être des couards, mais juste des allumoirs de la tolérance et du savoir et des gravoirs de gloires et jamais des briseurs d’espoir, car nos aïeux se sont sacrifiés pour ce sacré territoire.

Vous, aux bras si robustes que ceux de Maciste, pourquoi sur votre noire liste, on ne trouve que les progressistes, les humanistes, les nationalistes et les berbéristes, et jamais ces arrivistes, intégristes, fascistes et racistes ? Comment ne pas croire que vous n’êtes pas sur la même piste avec cette baasiste ?

Pourquoi laissez-vous gravir ces vampires aux dépens de notre navire qui chavire ?

Pourquoi vous et vos sbires, accompagnez-vous de lyre ces mortels tirs ?

Pourquoi hypothéquez-vous notre avenir ?

Faites taire cette femme qui délire et qui n’aspire qu’à une guerre entre frères sur cette terre très chère qui a trop souffert.

Non, nous ne sommes pas sans cerveaux et notre langage est loin d’être celui des caniveaux pour répondre à la bassesse de son niveau, nous préférons nous adresser à vous, sieurs d’en haut.

Vous, seigneurs du sérail, sachez que nous ne sommes pas du bétail ni de la volaille et chez nous vous ne trouverez nulle faille. Lorsque cette dame nous assaille, nous savons qu’elle n’est qu’un épouvantail qui aspire à vos médailles. C’est avec le feu que vous jouez en semant cette pagaille avec la racaille et si cette flamme prend feu dans la paille et dans les broussailles, elle réduira en cendres notre bercail et avec votre sérail.

Messieurs d’en haut, prouvez-nous que cette Naïma n’est pas de votre camp !