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Miroir de la pagaille au palais de la justice et morose du citoyen

TRIBUNE

Miroir de la pagaille au palais de la justice et morose du citoyen

Au moment d’une pandémie, le monde entier en guerre contre un ennemi invisible, les états se mobilisent pour assurer les moyens et l’équipement du personnel de la santé afin de protéger la santé publique et l’humanité ; la police remercie et rend hommage aux professionnelles de la santé.

Au moment où l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Haut-Commissaire à l’ONU exhortent « les gouvernements et les autorités compétentes à travailler rapidement pour réduire le nombre de personnes en détention », en libérant par exemple « les détenus les plus âgés et ceux malades, ainsi que les délinquants présentant un risque faible ».

Des centaines de personnes innocentes (détenus de l’emblème amazigh et d’opinions) croupissent dans les prisons que ces dernières sont dans une situation précaire ; parce que Le régime Algérien continu dans la répression : des arrestations sans mandat (kidnapping), détentions arbitraires (séquestrations) et des procès iniques à l’instar du procès de Karim Tabbou en violation des textes et chartes de droits de l’Homme.

Comment le citoyen ne peut être dans une situation morose, qu’en temps ordinaire La liberté avant jugement est un droit et la détention provisoire constitue une exception à ce droit ; en respect du principe de la présomption d’innocence qui est garantie par de multiples textes : la Déclaration de droits de l’Homme, la constitution (article 45), le Code de la procédure pénale (articles 123 et suivants).

Et que dans ces temps de la pandémie, une grâce présidentielle pour 5037 personnes que la justice a constaté et prouvé leur culpabilité (condamnées à une peine de prison ferme définitivement) ;

Pour cela au respect d’un procès équitable, du principe de légalité et d’égalité et de la présomption d’innocence, un respect au droit à la sante et à la vie, La libération des détenus d’opinion et plus qu’une urgence, c’est une nécessité vitale à l’encontre d’une condamnation à mort sans procès pour ces personnes.

Maître Haddouche Nacera.

1/ Alger :

Saeddedine Youcef islam (27/05/2019)
Houari Zohir (27/05/2019)
Sofiane Merakchi (26/09/2019)
Karim Tabbou (26/09/2019)
Fersaoui Abdelouaheb (10/10/2019)
Walid Nekiche (26/11/2019)
Rachid Nekkaz (04/12/2019)
Samir Benlarbi (07/03/2020)
Slimane Hamitouche (07/03/2020)
Ibrahim Daouadji (16/03/2020)
Khaled Drareni (29/03/2020).

Détenus du 1er mars 2019:

Mohamed Kaci,
Hamoud Hocine,
Larbi Mohamed Raouf,
Hanane Zine Eddine Elabidine,
Oussama Aboudi,
Fares Assid,
Larabi Abderrahim,
Mohamed Zitouni,
Ahmed Meziane,
Rafik Nait Larbi.
Hamza Djouab,
Oussama Grenzi,
Zakaria Slimane.

Détenu du 12 avril 2019:
Sofiane Chaouche Chabane.

2/ Relizane :
Yacine Doubi Bounoua (36/12/2019)
Menad Larbi (26/11/2019)
Abdellah Benaoum (09/12/2019)
Yacine Khaldi (09/12/2019)

3/ Tlemcen :
Yazid Haddou (16/10/2019)
Mohamed Sbahi (2019)

4/ Mostaganem :
Oussama Tifour (12/10/2019)
Bilal Menadi (01/12/2019)
Abdelhafid Ferah (32/12/2019)

5/ Chlef :
Toufik Hassani (06/03/2019)

6/ Biskra :
Ali Rabehi (16/03/2020)
Okba Mouaouka (31/03/2020)
Fahd Nouari (02/04/2020).

7/Saïda :
Elhachemi Houari (07/02/2020)

8/ Ain Temouchent :
Hicham Sahraoui (24/02/2020)

9/ Médéa :
Rafik Diaf (16/01/2020)
Smail Guerba (janvier 2020)

10/ Tebessa :
Aziz Bekakria (02/02/2020)

11/ Bordj Bou Arreridj :
Laalami Chems Eddine dit Brahim (21/11/2019)
Cherif Ghessoul (24/08/2019).

Auteur
Maître Haddouche Nacera

 




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