Lundi 12 octobre 2020
Mokrane Aït Larbi : « Des dizaines de prisonniers politiques sous l’ère de « Nouvelle Algérie » »
L’avocat, défenseur des droits de l’homme et homme politique, Mokrane Aït Larbi a rendu publique une déclaration dans laquelle il dresse un constat sans aménité sur l’arbitraire, la criminalisation de l’action politique et appelle à la libération des détenus d’opinion.
Des dizaines d’Algériens ont été condamnés par la justice algérienne à cause de l’opinion ou de la politique. Peut-être que la dernière ′′Nouvelle Algérie′′ est la condamnation de Yassine Mebarki à Khenchela à 10 ans d’emprisonnement et un milliard d’amende.
Même à l’ère d’un parti unique, les tribunaux condamnaient de telles affaires avec une sanction symbolique suspendue. Au XXIe siècle, une personne est condamnée à être un combattant du mouvement à dix ans d’emprisonnement.
Je demande la libération de Yassine Mebarki, Khaled Drareni et de tous les prisonniers politiques le plus tôt possible, afin que l’Algérie ne devienne pas une prison pour la liberté après que la révolution de libération soit un château des révolutionnaires.