Site icon Le Matin d'Algérie

Mort de Bouteflika : deuil a minima

COMMENTAIRE

Mort de Bouteflika : deuil a minima

On ne peut pas dire que la mort de Bouteflika a ému l’Algérie. Encore moins ses anciens protégés qui sont actuellement aux affaires. Bien au contraire.

 L’annonce de la  mort de Bouteflika à été accompagnée d’un flottement et silence qui en disent long sur la sympathie que dégage encore cet homme dont le règne à été des prédateurs.

En décrétant trois jours de deuil avec mises en berne des drapeaux, Abdelmadjid Tebboune vient de donner le la à un service minimum en hommage à celui qui a pourtant fait de lui un ministre de Habitat pendant plusieurs années. Si Boumediene a eu droit à 40 jours de deuil, Chadli à une semaine, Bouteflika n’en aura que trois petits jours de drapeaux en berne.

Il faut dire que l’homme a mal fini. Même s’il a échappé à la prison, il a vite qualifié par ses plus proches fidèles comme Gaïd Salah de chef de gang,

L’opinion publique nationale et internationale gardera de l’ancien président cette image pitoyable d’un vieil homme aphone cueilli en pyjama lors de la brève séance qui a mis un terme à ses 20 ans de règne.

Celui dont le portrait était présenté par ses courtisans pour recevoir des cadeaux et autres privilèges a terminé son long règne de la plus lamentable manière. Si une partie de ses anciens ministres comme Tebboune et Lamamra sont au pourvoir nombre d’entre eux ont été emprisonnés. 

Auteur
Yacine K.

 




Quitter la version mobile