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Mourad Medelci, président du Conseil constitutionnel, est mort

EXPRESS

Mourad Medelci, président du Conseil constitutionnel, est mort

Le président du Conseil constitutionnel algérien, Mourad Medelci, est décédé lundi à Alger, à l’âge de 76 ans, des suites d’une longue maladie, a annoncé l’agence de presse APS.

Le décès de M. Medelci, en poste depuis septembre 2013, intervient à moins de trois mois de l’élection présidentielle du 18 avril, dont il était censé valider les candidatures et annoncer les résultats définitifs.

De juin 2007 à sa nomination à la tête du Conseil Constitutionnel six ans plus tard, Mourad Medelci avait occupé le poste de ministre des Affaires étrangères. 

Licencié en sciences économiques de l’université d’Alger en 1966, M.  Medelci a également occupé des postes de direction dans plusieurs groupes  publics avant de devenir directeur général de la SNTA.

L’enterrement aura lieu lundi après la prière du dohr au cimetière de Ben Aknoun.   

En Algérie, le Conseil constitutionnel est composé de 12 membres: quatre désignés par le président de la République -dont le président et le vice-président-, deux élus par l’Assemblée populaire nationale, deux élus par le Conseil de la Nation (Sénat), deux élus par la Cour suprême, et deux élus par le Conseil d’Etat, selon la Constitution.

Le Conseil doit désormais se réunir autour du vice-président pour « prendre acte » du décès de Mourad Medelci. « Le Président de la République en est immédiatement informé », selon le site officiel du Conseil.

Les candidats au scrutin du 18 avril ont jusqu’au 3 mars minuit (23h GMT) pour déposer leur dossier au Conseil constitutionnel, qui dispose ensuite de dix jours pour statuer sur la validité.

Pressé depuis plusieurs mois par son camp de se présenter, le président Abdelaziz Bouteflika, 81 ans, au pouvoir depuis 1999, n’a pas encore fait part de ses intentions.

Le général à la retraire Ali Ghediri, 64 ans, a été le premier, après le décret convoquant la présidentielle, à annoncer publiquement sa volonté de se présenter.

Principal adversaire du chef de l’Etat lors des présidentielles de 2004 et 2014 (avec 6,4 et 12,3 % des voix), Ali Benflis a pour sa part dit vouloir se présenter, tout en laissant la décision finale à l’Avant-Garde des Libertés, son parti.

Le Mouvement de la Société pour la Paix (MSP), principal parti islamiste qui a quitté la coalition soutenant M. Bouteflika, a de son côté décidé samedi de présenter son président Abderrazak Makri. Le MSP dispose du nombre d’élus nécessaires pour parrainer cette candidature.

La loi oblige les postulants à recueillir 60.000 parrainages d’électeurs répartis à travers au moins 25 wilayas (départements) ou 600 parrainages d’élus pour pouvoir se présenter au scrutin.

Auteur
Avec AFP

 




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