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Mystère sur l’assassinat de trois journalistes russes en Centrafrique

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Mystère sur l’assassinat de trois journalistes russes en Centrafrique

En Centrafrique, la mort de trois journalistes russes venus enquêter, entre autres, sur la société de sécurité privée Wagner fait la Une des journaux locaux. Si l’itinéraire des journalistes est désormais bien connu, de nombreuses questions restent ouvertes.

Que faisaient-ils de nuit sur cette route ? Pourquoi s’étaient-ils détournés de leur itinéraire initial ? L’identité des ravisseurs reste elle aussi mystérieuse. Une enquête a été lancée pour tenter de répondre à ces nombreuses questions.

Une enquête a été ouverte du côté des autorités centrafricaines. Elle est diligentée par le ministère de la Justice, via le parquet de Bangui. Cette enquête est menée par les forces de l’ordre centrafricaines avec l’appui de la police des Nations unies.

Une équipe de l’UNPOL s’est rendue à Sibut dès mercredi 1er août au matin afin d’aider la section de recherche et d’investigation de la gendarmerie qui est sur le terrain. Cette assistance est principalement scientifique, et notamment balistique.

Les Russes eux ne sont pas directement engagés dans l’enquête. Ils apportent leur collaboration lorsqu’elle est demandée et se disent prêts à apporter leur soutien aux autorités nationales si elles en font la demande.

Toutes les équipes sont à pied d’œuvre, assure-t-on à Bangui. L’enquête doit déterminer le mobile et l’identité des ravisseurs. Ainsi que la raison de la présence des journalistes russes sur le territoire centrafricain.

Ces trois journalistes russes ont été tués à environ 200 km au nord de Bangui. L’identité des victimes a été confirmée ce mardi 31 juillet au soir par le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué. Les hommes ont été tués dans des circonstances qui restent incertaines. Le porte-parole de la Minusca a déclaré que trois corps d’hommes blancs ont été découverts ainsi qu’une voiture abandonnée criblée de balles à 33 km au nord de la ville de Sibut. Sur place, le maire affirme que l’attaque a été menée lundi soir par un groupe armé non identifié. Les conditions exactes sont encore inconnues.

Auteur
RFI

 




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