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Naïma Salhi condamnée à 6 mois de prison ferme

Naïma Salhi
Naïma Salhi

L’ex-députée, Naïma Salhi et présidente du Parti de l’équité et de la proclamation (PEP), a été condamnée, ce 16 novembre, à six mois de prison ferme par le tribunal de Chéraga pour atteinte à l’unité nationale et diffusion de publications racistes susceptibles de porter atteinte à l’intérêt du pays.

Lors du procès qui s’est tenu le 5 octobre dernier, le procureur de la république avait requis une peine de deux ans de prison ferme et une amende de 50.000 DA à l’encontre de l’ex-députée dans une affaire qui l’opposait à Mourad Amiri, un informaticien, ex fonctionnaire du ministère de l’intérieur.

Ce dernier a saisi la justice pour « propos diffamatoires et insultes » proférés par la mise en cause à l’égard du plaignant qui annonce via sa page Facebook sa décision de faire appel de ce jugement rendu par le tribunal de Cherraga.

« Le tribunal correctionnel de cheraga a prononcé son verdict dans l’affaire de Kader Haouali Sofiane Dekal et Salim Chait contre Naima salhi .
06 mois de prison ferme avec une amende de 50 mille dinars », annonce sur son compte Facebook Me Houali.

Visiblement, il s’agit dune demi-victoire, pour la partie plaignante et pour tous ceux qui se sentent insultés par cet militante aux thèses racistes et xénophobes dont on dit qu’elle jouissait (ne les a-t-elle pas encore?, ndlr) de protection au niveau des cercles décisionnels du temps de Bouteflika, puisque le verdict n’est pas assorti de l’ordonnance de prise de corps. Naïma Salhi devra donc rester en liberté, en attendant, certainement, de faire appel.

S.A.I.

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