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« Ne me libérez pas, je m’en charge » : le combat continue

Spectacle musical

« Ne me libérez pas, je m’en charge » : le combat continue

Samedi soir, le Cabaret sauvage a fait salle comble pour l’événement musical de la rentrée intitulé «ne me libérez pas, je m’en charge ».

Ce spectacle est conçu et mis en scène par Méziane Azaïche. Il raconte le combat pour l’émancipation de la femme algérienne en général et émigré en particulier, cela à travers un répertoire musical divers et varié chanté dans les trois langues (berbère, arabe et français) et la projection sur deux écrans géants des portraits de personnalités connues pour leurs engagements militants dans la défense des droits de la femme.

C’est devant un public majoritairement féminin et déjà acquis à la cause, qu’un trio magique formé pour l’occasion par Nadia Ammour, Samia Diar et Tanina Cheriet, a gratifié l’assistance d’un spectacle musical sublime, haut en couleur et riche en sonorité. Ce nouveau spectacle retrace une retrospective des différentes étapes menées dans le combat de la femme algérienne de l’émigration racontées par la jeune artiste Tanina Cheriet la fille du chanteur kabyle Idir.

Ces passages sont entrecoupés de morceaux musicaux interprétés magistralement par les deux talentueuses chanteuses Nadia Ammour et Samia Diar.

Elles ont repris des chansons du répertoire algérien et méditerranéen de différentes chanteuses comme Cherifa, Taous, cheikha Rimitti et Nadjat Atabou et les chanteurs comme cheikh El Hasnaoui, Slimane Azem, Djamel Allam et Idir.

Cette pause musicale a permis aux spectateurs de voyager dans le temps et de baigner un instant dans le souvenir et la nostalgie. L’émotion était palpable à chaque apparition sur les écrans les visages des artistes qui ont marqué la scène musicale.

Le public ne s’est pas privé d’esquisser quelques pas de danse quand le rythme de la musique le permettait, tous cela dans une ambiance familiale chaleureuse. De l’avis de plusieurs présents, ce concert a donné du baume au coeur meurtri par des mois de privation de spectacles, de fermeture des frontières et surtout les récents événements tragiques de cet été en Kabylie.

Ce spectacle qui est a voir absolument se poursuit jusqu’au 25 septembre au Cabaret sauvage à la Villette dans le 19ème arrondissement à Paris. 

Auteur
Tarik Yadaden

 




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