Selon l’ancien Premier ministre israélien Yaïr Lapid son successeur Benjamin Netanyahou aurait réceptionné des informations de la part des services de renseignements pour l’avertir d’une attaque imminente du Hamas.
Dans un post publié ce dimanche sur X, le prédécesseur de Netanyahou affirme cela sans aucune ambiguïté :
« À la veille de Yom Kippour, le 20 septembre, j’ai publié un avertissement inhabituel contre une violente flambée de violences sur plusieurs scènes, a-t-il publiquement avoué. Les documents de renseignement sur lesquels je me suis appuyé ont également été soumis à Netanyahu. Ceux qui ont apporté les renseignements sont les mêmes membres du système de sécurité que Netanyahu accuse désormais de ne pas avoir averti ».
Selon Le Figaro, Yaïr Lapid a jugé que Benjamin Netanyahou avait franchi une « ligne rouge» en rejetant la responsabilité de l’impréparation israélienne le 7 octobre sur l’armée et les services de renseignement.
« Alors que les soldats et les commandants de Tsahal se battent vaillamment contre le Hamas et le Hezbollah, il tente de les blâmer au lieu de les soutenir. Les tentatives d’échapper à la responsabilité et de rejeter la faute sur l’establishment de la sécurité affaiblissent Tsahal alors qu’il combat les ennemis d’Israël. Monsieur Netanyahou doit s’excuser pour ses propos. »
Voilà, qui est on ne peut clair ! Ceux qui ont recours à la fameuse théorie du complot auront de quoi développer. Car comment remettre en doute des informations divulguées par l’ex Premier ministre israélien ?
Il est clair que dès lors que Netanyahou avait posté « Nous sommes le peuple de la lumière, eux sont le peuple des ténèbres… nous réaliserons la prophétie d’Isaïe ! », il avait annoncé la couleur d’ambitions historiques faisant fi de ces milliers de victimes innocentes qui tombent sous les bombes de Tsahal.
Il veut laisser son nom dans l’Histoire et il l’aura. L’histoire nous dira si ce fut un boucher génocidaire ou un prophète du XXIe siècle venu en sauveur de son peuple et de « sa terre » !
Moïse ou Hitler ? nous le saurons bientôt !
Kacem Madani