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Niger : 29 soldats tués par les djihadistes

Junte nigérienne

Une patrouille des forces spéciales de la garde nationale est tombée lundi après-midi dans une embuscade dans la vallée de Takanamatt, au nord de Tahoua.

Cette attaque intervient au moment où le régime militaire au pouvoir a accepté d’examiner une offre de médiation de l’Algérie pour une « solution politique » à la crise.

Un deuil national de trois jours a été décrété au Niger après la mort de vingt-neuf soldats dans une attaque djihadiste. L’assaut, « combinant l’utilisation d’engins explosifs improvisés et de véhicules kamikazes par plus d’une centaine de terroristes », a visé un détachement des forces de sécurité à Tabatol, près de la frontière avec le Mali, décrit un communiqué du ministère de la défense, publié dans la nuit du lundi 2 octobre au mardi 3 octobre.

« Le bilan provisoire de cette attaque est le suivant : côté ami, vingt-neuf soldats sont tombés en héros, deux ont été gravement blessés », poursuit le texte qui précise que « plusieurs dizaines de terroristes » ont été tués.

Les militaires restent maîtres du calendrier

Cette attaque intervient au moment où le régime militaire au pouvoir a accepté d’examiner une offre de médiation de l’Algérie pour une « solution politique » à la crise que traverse le pays. Mais le gouvernement de Niamey a rappelé qu’il entendait rester maître du calendrier politique, affirmant que la durée de la transition vers un régime civil serait fixée par un « forum national inclusif » au Niger, et non par un quelconque médiateur.

Le gouvernement algérien a reçu, par le canal du ministère nigérien des Affaires étrangères, une notification d’acceptation de la médiation algérienne qui vise à promouvoir la solution politique à la Crise au Niger dans le cadre du plan de règlement présenté par le président de la République, indique, ce lundi, un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.

Si l’Algérie, influent voisin, n’a pas mentionné de durée de transition dans son communiqué de lundi, elle avait proposé à la fin d’août une durée de six mois sous la tutelle d’une « autorité civile dirigée par une personnalité consensuelle et acceptée par tous les bords de la classe politique ».

Avec Agences

 

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