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Niger : mutinerie au sein d’une garnison basée à Termit dans le Sahara

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Que se passe-t-il au sein de la garnison militaire de Termit, en plein Sahara nigérien, à plus de 1 500 km de Niamey ? Depuis le 8 mai dernier, des soldats se sont mutinés contre leur hiérarchie à Termit, une garnison où ils ont été installés il y a peu et où ils sont coupés de tout et pratiquement sans communication avec le reste du pays. De quoi installer un climat d’exaspération dans les rangs de la troupe. 

Au Niger, on ne l’a appris que ce 12 mai, le bataillon de Termit du nom du massif montagneux qui l’entoure, est en ébullition depuis cinq jours. Sous-alimentation chronique, manque d’équipements adéquats, retards dans le versement des salaires et des primes, des sources sécuritaires parlent de centaines de soldats en colère qui dénoncent la dégradation de leurs conditions de vie. Le commandant de la garnison est mis aux arrêts dès les premières heures de la mutinerie jeudi 8 mai.

Un sergent-chef prend la tête des insurgés dans la base avancée de l’armée nigérienne. Dépêché depuis Zinder, la zone de défense régionale, pour tenter de ramener le calme, le colonel-major Mamada Lamine va subir le même sort. Puis le chef d’état-major adjoint de l’armée de terre se rend en personne à Termit le 9 mai, mais rien à faire. Lui-même est séquestré par les mutins qui finissent par le libérer.

Ras-le-bol exprimé par la troupe

Il est rentré le lendemain à Niamey avec, précisent des sources sécuritaires, les doléances de la troupe qui exige que ce soit le ministre de la Défense qui vienne les voir. Ce soulèvement de Termit témoigne, selon des observateurs, d’un sentiment de ras-le-bol au sein de la grande muette, qui a l’impression d’être abandonnée à elle-même. Du côté de la junte à Niamey, où on craint la contagion au sein d’autres unités sur le front, c’est jusqu’ici le silence-radio. 

Rfi

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