Site icon Le Matin d'Algérie

Nobel de la paix : le Hirak le méritait aussi !

Répression du Hirak

Semaine après semaine, non seulement le mouvement ne s’était pas essoufflé, mais il rayonnait toujours autant d’une aura de maturité exemplaire que bien des peuples « civilisés » nous envieraient !

N’oublions jamais ce que ces référentiels historiques policés par les armes et le dédain nous ont attribué comme tampons ataviques inférieurs. Des legs colonialistes que le clan d’Oujda n’a fait que ratifier pour détourner nos trésors tout en s’appliquant à la mutation forcée de nos souches génétiques !

Vendredi après vendredi, on se tenait le ventre d’angoisse par l’incertitude associée à ce que les rues allaient déverser ! Et chaque vendredi soir, ce sont toujours les mêmes soupirs de soulagement et de fierté qui gonflaient nos artères et nos veines, ceux de montrer au monde ce qu’une majorité silencieuse a de plus beau quand elle décide de s’exprimer ! La paix, la sérénité, l’intelligence, la fraternité, et l’humour en ingrédients toujours plus ingénieux, avaient fait rayonner chaque marche et chaque slogan !

Des slogans, en veux-tu en voilà ! des discours, de la pétillance dans le verbe, de l’adresse dans les mots, de la délicatesse dans le geste, de l’affection dans le regard, de la beauté et du sourire sur chaque visage…C’est tout cela notre Algérie, celle qui renaissait un certain 22 février 2019 ! Une Algérie violentée par un clan de mafiosi sans jamais se résigner à s’incliner ou s’agenouiller !

Comme nous l’avions déjà développé, ces foules pacifiques avaient constitué des preuves éclatantes d’un peuple sage et pacifique ! À cet égard, il méritait le prix Nobel de la paix.

Si nous étions nombreux à le réclamer, nul doute qu’à Stockholm et Oslo, on s’y serait penché avec sérieux !

Je ne sais si d’autres compatriotes l’ont fait, mais j’avais adressé une missive au comité de Stockholm afin qu’il se penche sérieusement sur la question. Mais qui connaît Kacem Madani ? CQFD !

Bien évidemment, cela n’enlève rien au mérite des combattantes iraniennes auxquelles on vient de le décerner à travers Narges Mohammadi, une représentante active, en prison de surcroît !

Que n’avait-on pas espéré qu’Amina Bouraoui récupère le trophée, elle qui combat depuis des années ces benêts au sommet ! Elle qui s’est exilée, façon James bond, du pays !

Kacem Madani

Quitter la version mobile