On a tort de réduire la célébration d’une naissance d’un enfant à une fête banalement joyeuse. À écouter la chanson postée ici*, on sent combien l’attente de cet enfant engage toute la société.
C’est ainsi dans les sociétés dominées qui jouent leur survie, et qui voient dans chaque naissance une régénération, un pas assuré dans leur continuité. Surtout, ne leur parlez pas de surpopulation, de taux de natalité excédant le 5, machin. Ceux qui s’en alarment sauront remplacer bientôt leurs enfants par des robots nourris à l’IA.
Pour une fois (non, une deuxième !), le prophète Mohammed a eu raison d’exhorter ses ouailles à forniquer et à se reproduire sans compter, et qu’il sera fier de leur prolifération au jugement dernier.
Quoi ? Comment nourrir cette abondante progéniture ? Si c’est pour gonfler leurs panses, inutile d’y penser. Il faut les nourrir avec les valeurs nées du labeur et des résistances à toutes les sauterelles, les allaiter de leur langue maternelle qu’elle n’agonise sous les dominantes et ne meure à l’Aztèque.
Une précision : jadis on célébrait autant la naissance d’un garçon qu’on s’attristait de celle d’une fille. Il semble que la génération d’aujourd’hui s’éloigne de cette pratique, quoique ça continue çà et là à « barbiser ». Vigilance !
Un monde d’Amazones festoyant ! Quel dream !
Achour Wamara