L’ancien député Amrane Ait Hamouda dit Noureddine a été placé dimanche 27 juin sous mandat de dépôt par le juge d’instruction du tribunal Sidi M’hamed d’Alger.

Noureddine Aït Hamouda est accusé d’atteinte aux symboles de l’État et de la révolution, atteinte à un ancien président de la République, atteinte à l’unité nationale, incitation à la haine et discrimination raciale. Rien que ça !

La raison de ces accusations ? Ses déclarations à la chaîne de télévision El Hayat dans laquelle il accusait l’émir Abdelkader de compromission avec la France et Houari Boumediene de traîtrise. Aït Hamouda a été arrêté samedi à Tichy par des éléments de la BRI.

Plusieurs figures autonomistes et indépendantistes de la région de Kabylie dont Hamou Boumedine, Bouaziz Aït Chebib, Hocine Azem ont été placées dimanche aussi sous mandat de dépôt. Ils sont poursuivis sous les chefs d’inculpation des articles 87 bis et 79, actes terroristes et atteintes à l’unité nationale, selon des avocats.

Younes Bounadi arrêté dans la nuit du 22 juin au 23 juin 2021 aux environs de minuit, à M’chedellah (Bouira)

Le nombre de détenus d’opinion a désormais franchi le seuil des 300. Dans sa folie vengeresse, le régime a criminalisé l’opposition et l’action politique, comme d’ailleurs le journalisme libre. 

Larbi Madoui a été placé en garde à vue dimanche 27, en attendant sa présentation devant le procureur du tribunal de Bordj Bou Arréridj.

Aissam Messadia a été arrêté par des éléments de la gendarmerie nationale dimanche soir à Merouana.

Walid Hamitouche, activiste du Hirak a été arrêté jeudi dernier, vers 16 h alors qu’il partait pour récupérer sa petite fille de l’école, à Birkhadem. Depuis sa famille ne sait pas où il est détenu. Sa famille est sans nouvelles de lui  alors qu’ils ont fait le tour de tous les commissariats d’Alger depuis son arrestation.