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Nouveau Premier ministre : « Pas de plan B à Lucie Castets », selon Marine Tondelier

Marine Tondelier

La cheffe des écologistes, Marine Tondelier, a une nouvelle défendu la candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon, vendredi sur France Inter, avant le début des consultations menées par Emmanuel Macron.

Plus d’un mois et demi après les législatives, le président n’annonce aucun nom de premier ministre. Inédit.

« Je pense qu’il n’a pas le choix », Emmanuel Macron doit nommer Lucie Castets Première ministre « parce qu’il n’y a pas de plan B », affirme Marine Tondelier. La secrétaire nationale des Écologistes l’a déclaré vendredi 23 août sur France Inter, quelques heures avant de se rendre à l’Élysée avec le Nouveau front populaire (NFP) pour « une série d’échanges » avec le président de la République.

« Je pense que vous avez bien en tête qu’on a pris le temps de trouver ce nom parce qu’on l’a fait sérieusement, qu’il fallait un nom de consensus, d’expérience, de compétence, quelqu’un qui soit sincèrement aligné sur le programme parce qu’il faut le mettre en œuvre et quelqu’un qui soit de nature à apaiser ce pays qui en a grand besoin », explique Marine Tondelier, qui assure que le NFP est « déterminé comme jamais » pour imposer ce vendredi à l’Élysée le nom de Lucie Castets comme prochaine cheffe du gouvernement. 

Emmanuel Macron « ne va rien faire pour nous faire plaisir »

La patronne des Écologistes sait que la tâche sera difficile, « il (Emmanuel Macron) ne va rien faire pour nous faire plaisir, il ne va pas dire : ‘Mais vraiment si vous m’aviez dit plus tôt que Lucie Castets était experte des services publics, vraiment, je l’aurais nommé directement…' », considérant le président de la République dans le « déni ».

Marine Tondelier, qui a décidé d’être « optimiste » pour cette rentrée, voit tout de même un symbole dans cette « série d’échanges » organisée ce vendredi et lundi à l’Élysée. Emmanuel Macron « décide de recevoir les forces dans l’ordre protocolaire et il nous reçoit en premier. Peut-être que ça veut dire qu’il reconnaît enfin le résultat de l’élection ».

Plus de six semaines après les élections législatives, le chef de l’Etat n’a toujours pas désigné de Premier ministre. Il reçoit, de vendredi à lundi, les responsables de partis et de groupes parlementaires.

Le temps presse : il s’est écoulé 47 jours depuis les élections et la France n’a toujours pas de nouveau gouvernement. Un record dans l’histoire de la Ve République, qui irrite la gauche, arrivée en tête à l’Assemblée avec 193 députés mais loin du seuil de la majorité absolue (289). Franceinfo vous résume ce qu’il faut attendre de ces rencontres.

Les forces politiques reçues vendredi et lundi

Emmanuel Macron, qui avait invoqué une « trêve politique » pendant les Jeux olympiques, a aussi laissé passer les commémorations du débarquement de Provence avant de convoquer à l’Elysée les chefs de partis politiques et les présidents de groupes au Sénat et à l’Assemblée nationale. Les chefs des principales composantes du Nouveau Front populaire (NFP), dont Olivier Faure pour le PS, Marine Tondelier pour les Ecologistes, Emmanuel Bompard pour La France insoumise et le communiste Fabien Roussel, seront accompagnés par leur candidate à Matignon, Lucie Castets. Ils seront reçus les premiers, à 10h30 vendredi. Un choix que justifie l’Elysée par le fait que le NFP est la première force politique de l’Assemblée nationale.

La droite de Laurent Wauquiez se présentera dans l’après-midi. La leader du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, le patron du parti Jordan Bardella et leur allié, encore président des Républicains, l’intenable Eric Ciotti.

Avec Francetv/AFP

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