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Ould Kaddour : Après son désaveu, son mépris envers les institutions de l’Etat (III)

DECRYPTAGE

Ould Kaddour : Après son désaveu, son mépris envers les institutions de l’Etat (III)

Un expert spécialisé dans les systèmes d’information soutient qu' »Ould Kaddour vient de confier le système d’information du groupe Sonatrach aux Chinois qui maintenant ont toutes les informations sur le secteur ». 

3- Sonatrach n’a plus de secret pour les étrangers

Cet expert, Rachid Mabed, vient de lancer un cri posté en vidéo (01) : « 16000 personnes ont quitté Sonatrach », affirme-t-il. « Ould Kaddour a fait le vide dans la Sonatrach. Le PDG, parle de « 3000 responsables qui travaillent sur la réorganisation des ressources humaines de Sonatrach ».

On apprend désormais à la base que le système de l’organisation des différentes spécialités pratiquées en Activité, filières et postes a été confié à un cabinet étranger évoqué vaguement sous le sigle GMC, ce qui donne sur internet Global Managing Consultants, un groupe basé à Dubaï.

Il s’est appuyé sur une approche de l’International Human Ressources Development Corporation IHRDC, lit-on, pour proposer 21 filières dont les ressources humaines constituent le fourre-tout.

Ainsi, Sonatrach qui acte pour le compte de l’Etat pour rechercher, exploiter, transporter, transformer et vendre les ressources fossiles pour mettre à la disposition de son propriétaire des capitaux pour le développement des autres secteurs sans compter sa capacité de constituer un réservoir d’embauches et de formation du côté social, est orientée en tout business qui l’expose plus à des risques qu’elle n’est pas encore prête à assumer au stade où se situe d’abord sa responsabilité sociale ensuite son environnement interne et externes.

Les pouvoirs publics, après l’avoir verrouillée contre les convoitises par un statut entièrement formé par des actions de l’Etat et rendu incessible, insaisissable et inaliénable, l’ont chargée en 1999 de capitaliser et consolider le savoir et le savoir-faire pétroliers pour les générations futures et notamment de préparer l’après-pétrole. Elle s’est engagée à développer la recherche par la formation en prenant en charge  la gestion et le développement des centres dédiées à ce volet : Le centre de recherche et Développement(CRD), l’Institut Algérien du Pétrole (IAP), le laboratoire de recherche Aval d’Oran etc.

Il se trouve que dans les 21 filières, le statut de recherche et développements non seulement n’apparait nulle part mais aussi amalgamé dans le côté administratif pour minimiser la créativité et la reléguer au second plan. Ces centres qui servaient bien avant l’arrivée d’Ould Kaddour de tremplin pour les recrutements de complaisance, sont en sureffectif administratif.

 

Les départs des cadres d’ordre magistral ont fait que la composante serait aujourd’hui autour de 4 soutiens pour un chercheur de grade doctoral. Le système coordination/subordination a généré un règlement rigide dans lequel, ce chercheur évolue dans un climat stimulé par des contraintes et procédures administratives qui sont faites de telle sorte qu’elles l’éloignent de toute velléité d’inventivité. Ce n’est pas anodin mais calculé à travers une stratégie de dépendance éternelle de l’étranger en matière de formation et de recherche.            

4- Conclusion

Il est utile de préciser ici  que les cadres, les spécialistes ainsi que les institutions de l’Etat que ce PDG rabaisse, ont « mâché » tous les projets qu’il entreprend aujourd’hui. De la raffinerie d’Augusta jusqu’à l’unité pétrochimique en joint venture avec Total en passant par l’ensemble des règlements des contentieux avec les compagnies pétrolières opérante en Algérie notamment ceux  relatifs à la Taxe sur Profit Exceptionnel ont été soit réglés soit en voie de l’être à son arrivée (02).

S’enorgueillir de les avoir achevés oui ! Mais se les approprier pour cacher ses mauvaises performances en évoquant des subterfuges comme le quota de l’OPEP, le gaspillage du gaz par une consommation interne effrénée, remettre en cause la politique de l’Etat en matière de subvention etc., c’est certainement pas correct.

La stratégie économique initiée depuis l’indépendance reste pour le moment basée sur la paix sociale qui cimente sa cohésion. Peut-on aujourd’hui se permettre dans les conditions économiques et sociales actuelles se passer des subventions lorsqu’on connait l’utopie de leur ciblage? Que se passerait-il ? Où est ce le but recherché ?

R.R.

Renvois   

(01)-  https://www.dzvid.com/2019/01/18/ould-kaddour-a-donne-le-systeme-de-sonatrach-aux-chinois/?fbclid=IwAR3trMSsc3uM67bVLeSHqY5zuzKlRycZmBp-zRgEfv_yEV41iiRkBu4yRQE

(02)- Il suffit de suivre l’actualité pour s’en rendre compte.

https://www.lesoirdalgerie.com/articles/2017/03/19/article.php?sid=210922&cid=2

https://www.algerie1.com/international/energie-solaire-les-grandes-ambitions-du-couple-sonatrach-eni

https://www.algerie-eco.com/2017/03/19/sonatrach-ambitionne-de-generaliser-lenergie-solaire-champs-petroliers-gaziers/

http://www.reporters.dz/actualites/economie/item/64937-hydrocarbures-11-5-milliards-de-dollars-investis-par-l-italien-eni-en-5-ans

http://www.radioalgerie.dz/news/fr/article/20160923/88745.html

https://sonatrach.com/images/pdfs/Communique__SH_ENI.pdf

                https://portail.cder.dz/spip.php?article5749
                https://www.algerie1.com/economie/petrole-sonatrach-renouvelle-ses-contrats-avec-cepsa    
              https://www.google.com/amp/s/mobile.reuters.com/article/amp/idUSL8N1DN5W9

              http://www.lemaghrebdz.com/?page=detail_actualite&rubrique=Internationnal&id=80457

 

Auteur
Rabah Reghis

 




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